Le 30 mars 2010, le Conseil d’Etat a remis au Premier ministre les résultats de l’étude relative aux possibilités juridiques d’interdiction du port du voile intégral. Le chef du gouvernement avait sollicité l’avis des Sages : pouvait-on parvenir à une interdiction qui soit « la plus large et la plus effective possible », sans « blesser nos compatriotes de confession musulmane » ?
Les Sages rejettent l’interdiction générale en indiquant que « seule la sécurité publique et l’exigence de lutte contre la fraude » fondent une interdiction juridiquement solide « mais uniquement dans des circonstances particulières en temps et en lieux ».
Ils repoussent le principe de laïcité comme fondement possible en précisant que la laïcité s’impose aux institutions et aux agents publics et non pas à la société et aux individus, sauf exception comme dans les établissements scolaires.
Ils proposent une loi et des mesures dissuasives visant à « un processus d’extinction du phénomène ».
Nos sages seraient-ils frileux ? Peureux ? Lâches ? Séniles ? En effet, ils font bien peu de cas de la laïcité ! Selon nous, elle s'impose bien à la société et aux individus qui la composent dans leurs faits et gestes exprimés dans l'espace public. Ce que les individus font avec leurs croyances dans leurs sphères privées ne concerne qu'eux, effectivement.
Nos sages seraient-ils frileux ? Peureux ? Lâches ? Séniles ? En effet, ils font bien peu de cas de la laïcité ! Selon nous, elle s'impose bien à la société et aux individus qui la composent dans leurs faits et gestes exprimés dans l'espace public. Ce que les individus font avec leurs croyances dans leurs sphères privées ne concerne qu'eux, effectivement.
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