Le parquet de Bordeaux a annoncé avoir ouvert jeudi "une enquête préliminaire" sur des membres d'un groupuscule d'extrême-droite créé à Bordeaux, du nom de Dies Irae, et sur des catholiques traditionalistes de la ville, qui font partie du milieu catholique intégriste. Pour le parquet de Bordeaux, ce reportage, qui montre ces personnages, est "révélateur d'agissements susceptibles d'incriminations pénales". On y voit des militants tenir des propos clairement racistes.
Le reportage fait un lien entre un groupuscule d'extrême droite et une église traditionaliste locale, montrant notamment que l'abbé qui officie dans l'église connaît les membres de Dies Irae.
Pour l'opposition socialiste de Bordeaux, la mairie d'Alain Juppé a bien un rôle dans toute cette affaire: elle est accusée d'avoir favorisé cette église traditionaliste en lui attribuant, en 2002, un lieu de culte. De façon illégale. Ce lieu, c'est l'église Saint Eloi, située en centre-ville (voir vidéo du journal Sud Ouest ci-dessus).
Le rejet du pourvoi devant le Conseil d'Etat de l'association Eglise Saint-Eloi, un an plus tard, n'y changera rien. L'abbé Laguérie officie toujours dans le bâtiment et des préceptes, condamnés dans d'autres lieux, y sont toujours librement dispensés.
(sources Rue 89 & Le Post)
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