Lors de son dernier congrès, tenu en mai 2009 à Port-Leucate (Aude), l’ADLPF rappelait qu’il appartient à l’Etat de faire respecter les valeurs laïques et républicaines. La loi de Séparation des églises et de l’Etat doit être rigoureusement et intégralement respectée. La croyance étant une affaire strictement privée, les religions n’ont pas à interférer dans la sphère publique et leurs manifestations ont pour limite le respect de l’ordre public.
Les Libres Penseurs de l’ADLPF se sont prononcés, en toute autonomie, contre le port du voile intégral, notamment par communiqué le 23 juin 2009. Leur lutte contre le prosélytisme religieux est totalement exempte de racisme. Ils considèrent que les représentants de la Nation, tout en préservant les libertés individuelles, doivent définir avec précision et rigueur la forme et l’étendue de l’opposition nécessaire à cette attaque contre la condition féminine et à ce prosélytisme qui menace la sécurité et trouble l’ordre public.
Quelles que soient les mesures législatives ou réglementaires qui seront prises dans ce domaine, il apparaît essentiel qu’aucun prosélytisme religieux ne se manifeste, ni dans les lieux d’élaboration des pouvoirs locaux ou national, ni dans les locaux administratifs et judiciaires, ni dans le service public de l’audio-visuel. Elus, employés (fonctionnaires ou de droit privé) et usagers doivent y être tenus au strict respect de la laïcité républicaine et ne doivent, bien entendu, pas arborer de tenue dissimulant le visage, mais pas davantage un quelconque signe religieux ostensible.
Communiqué de l'ADLPF - Paris, le 15 mars 2010
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