Frédéric Martel vous présente son ouvrage "J'aime pas le sarkozysme culturel" aux éditions Flammarion.
Libres Penseurs de La Réunion
La Libre Pensée est une vision rationnelle du Monde et de la société issue du siècle des lumières. C'est aussi un humanisme. Elle mène un combat permanent contre l'obscurantisme et tous les intégrismes
On aime "J'aime pas le sarkozysme culturel"
http://www.mollat.com/livres/frederic-martel-aime-pas-sarkozysme-culturel-9782081276932.html
Michel Onfray : Contre-histoire de la philosophie Volume 7
Michel Onfray vous présente son ouvrage "Contre-histoire de la
philosophie Volume 7 : La construction du surhomme" aux éditions
Grasset.
Réaction des Jeunes communistes réunionnais à l'interruption de la pièce "AïA"
Les racines de la
censure
L’interruption
brutale de la pièce "AïA", donnée par le théâtre Talipot et des
acteurs sud-africains, ordonnée par Ibrahim Patel, Président de la CCIR et
"autorité organisatrice de la représentation", a déclenché une vive
émotion, qui excède les cercles culturels et artistiques. Les motivations de
cette intervention demeurent peu claires. Selon certaines sources, M. Patel
aurait été choqué de voir sur scène un acteur faire mine de se dénuder. Selon
le directeur de Talipot, M. Philippe Pelen-Baldini, le président de la Chambre
de commerce n’aurait guère goûté la référence à l’origine africaine de la race
humaine. Un thème qui, toujours selon M. Pelen, "dérange certains schémas
de construction".
Au-delà de
la recherche des causes et des réactions "à chaud", cet incident
appelle plusieurs commentaires. Il pose, avant toute chose, la question de la
liberté des arts et des artistes. A ce sujet, il n’est pas inutile de rappeler,
dans une époque qui tend à sacraliser l’esprit de propriété et l’exercice des
prérogatives qui vont avec, que l’art, et singulièrement l’art du théâtre, ne
peut s’accommoder du bon vouloir des mécènes. C’est-à-dire, en d’autres termes,
que celui qui finance, facilite ou commande une œuvre ou sa représentation,
doit pouvoir admettre que celle-ci ne soit pas à sa gloire, qu’elle égratigne
sa sensibilité, voire qu’elle la contredise… La liberté artistique n’existe qu’à
cette condition. Malheureusement, la réaction de M. Patel est loin de
constituer un comportement isolé : elle s’inscrit dans un contexte de pression
économique de plus en plus pressante sur l’exercice de la liberté d’expression
en général.
Ainsi, dans
un édito passé presque inaperçu, le rédacteur en chef de "Visu"
dénonçait la politique de la Région Réunion, qui vise à asphyxier son média,
coupable selon lui, de ne pas servir la soupe à l’UMP. "Témoignages"
avait connu un sort identique en 2010, la nouvelle direction de la pyramide
inversée privant le journal d’opposition de toute ressource publicitaire. Une
mesure en contradiction avec la pratique pluraliste des mandatures précédentes,
qui faisait bénéficier l’ensemble de la presse écrite de sa communication
institutionnelle.
Ajoutons à
cela qu'alors que de plus en plus d'acteurs économiques et politiques ne
cessent d'appeler les décideurs à ouvrir l'île sur le nouveau monde et les pays
émergents, dont l'Afrique du Sud, membre du G20 situé à 3h30 d'avion de nos
côtes, ce comportement révèle la difficulté pour certaines de nos structures
mentales, d'envisager l'ouverture aux cultures non-occidentales, non
européennes, non françaises.
Une chape de
silence s’abat donc, le plus discrètement du monde, sur l’expression des
divergences et des différences dans notre pays, ainsi que sur son désir de
connaissance des autres mondes. Pour étouffer, les institutions n’ont plus à
agir, et encore moins à réprimer : il leur suffit de s’abstenir, de décommander
ou d’interrompre ce qui leur déplaît. Et un examen, même superficiel, fait
apparaître les fondements idéologiques de ce mécénat à géométrie variable.
Car enfin,
on n’a jamais vu un individu influent ou une collectivité interdire l’un des
innombrables spectacles colonialistes ou paternalistes tendance
"doudou" qui s'éternisent sur les affiches et les scènes de notre
île. Au contraire : l’une des principales promotrices du genre a été récemment
bombardée députée, puis sénatrice. Peu de bonnes âmes s’émeuvent de la multiplication
des divertissements sexistes, fondés sur le dénudement de la femme réunionnaise
et la dégradation de son image. Mais le dévoilement de cette part mal dite de
l’identité réunionnaise, l’évocation, verbale et physique de l’Afrique, aura
semble-t-il suffi, en quelques minutes, à enclencher les réflexes de la censure
contemporaine. Cet épisode révélateur, qui s’ajoute aux scandales de la
stigmatisation des kafs par un rapport de l’IRT, à l’attaque scatologique
contre le créole "KK" par l’UMP, témoigne d’une véritable offensive
des forces du passé dans le domaine culturel, appuyée par une restriction de la
liberté d’expression. Plus que jamais apparaît la nécessité de donner un coup
d’arrêt à cette politique de mépris colonial, inspirée depuis 2007 par un
pouvoir réactionnaire et passéiste.
Jeunes
communistes réunionnais (JCR)
Pas de liberté d'expression à la Réunion !
Le Théâtre Talipot fête ses 25 ans d'existence, après avoir brulé les
planches de l'Opéra de Paris, des scènes à Zurich, en Tasmanie, à Hong
Kong ou en Pologne choisit sa terre de souche La Réunion pour présenter
sa dernière création "Aïa de la grotte jusqu'au ciel". Ce spectacle
évoque la relation entre les êtres humains et la nature.L'anniversaire
sera gâché, le président de la CCI de La Réunion "n'adhère" pas au
spectacle de Talipot !!!
Philippe Pelen Baldini, directeur artistique de la troupe Talipot,
et les acteurs sud-africains se souviendront longtemps de la
représentation de leur dernier spectacle "AïA". Un spectacle commandé en
avant-première par la CCIR et qui a été donné jeudi dernier lors d'un
diner devant toutes les délégations d'Outre-mer présentes aux Assises du
Commerce, mais également devant des élus de la Réunion.
Problème la représentation n'a duré que trois minutes. La raison ? Ce
serait le président de la CCIR, Ibrahim Patel, qui n'aurait pas
"adhéré" au spectacle, explique Philippe Pelen Baldini.
Philippe Pelen Baldini
(directeur artistique de la troupe Talipot)
"Le théâtre Talipot existe depuis 25 ans (…). Ce dernier spectacle
nous l'avons créé en Afrique du Sud sur l'origine commune, du berceau de
l'histoire. En avant-première la CCIR a voulu que l'on présente des
extraits (…). Je suis intervenu en parlant de cette origine commune, de
cette origine africaine et que nous sommes tous africains", explique le
directeur artistique de Talipot qui rappelle que se sont "les
archéologues et historiens qui le disent".
"C'était la honte pour la Réunion"
Ibrahim Patel n'aurait pas apprécié le thème du spectacle ? Se serait
le cas à en croire Philippe Pelen Baldini. "Il y a un berceau commun
pour tous, c'est l'Afrique. Peut-être que cela dérange certains dans
leur schéma de construction", souligne-t-il.
Les acteurs sont restés trois minutes sur scène avant que la
communication de la CCIR ne vienne les interrompre. "La chargée de
communication est venue me voir et m'a dit : "Le président n'adhère pas,
il exige que vous arrêtiez tout de suite", lâche Philippe Pelen
Baldini. Une décision "choquante" pour les acteurs de la troupe mais
également pour une grande partie du public. "On m'a dit que la
délégation comorienne était partie choquée par cette décision",
ajoute-t-il.
Le président Patel délivrera ce lundi du bout des lèvres des excuses
alambiquées. Sa décision ne semble pas lui poser de problème, seule la
méthode attribuée à son service de communication est quelque peu
inadaptée".
Inacceptable dans une République laïque, ici on censure un spectacle, puis après... comme dit le poète Heinrich Heine "Là où l'on brûle les livres, on finit par brûler les hommes".
(Sources : Zinfo974.com & chansonsetpiments.com)
Le fisc réclame 77.752.139 euros à Liliane Bettencourt !
La découverte des comptes cachés à l'étranger de la vieille Bettencourt a déclenché des enquêtes judiciaires et fiscales. Liliane Bettencourt dissimulait près de 100 millions d'euros sur une douzaine de comptes en Suisse et à Singapour en 2010, année où a éclaté une tentaculaire affaire autour de l'héritière de L'Oréal. La découverte des comptes cachés à l'étranger et de la mystérieuse île d'Arros, aux Seychelles, a déclenché des enquêtes judiciaires et fiscales qui donnent actuellement lieu à un redressement fiscal record de la femme la plus riche d'Europe".
Selon plusieurs documents de la Direction nationale des vérifications
de situations fiscales (DNVSF), la milliardaire se voit actuellement réclamer la somme de
77.752.139 euros par l'administration. "Il s'agit là des sommes exigées
(pénalités et amendes comprises) au titre de l'impôt sur la fortune
(ISF) pour les années 2004 à 2010 et, au titre de l'impôt sur le revenu,
pour les années 2006 à 2009".
"Pour l'instant, le fisc applique le pourcentage maximum de pénalités
(40%) prévu dans les cas d'une dissimulation de mauvaise foi". Les conseillers de l'héritière négocient pour
obtenir une diminution du montant total de cette addition. A la caisse mémé !!!
(Source Mediapart)
Tarif bancaire abusif de la BNP Paribas Réunion
(Dessin de Charb, Une de Charlie Hebdo)
Un de nos adhérents était client de BNP Paribas en métropole depuis
plus de 30 ans. Sa fille âgée aujourd'hui de 24 ans disposait aussi d'un
compte auprès de cet établissement bancaire depuis sa majorité.
Installés à la Réunion depuis deux ans ils avaient tout naturellement
ouverts leurs comptes courants auprès de la BNP Paribas Réunion (Agence
de Saint-Denis) sans prendre garde aux tarifs bancaires pratiqués à la
Réunion, bien mal leur en a pris. Pendant toutes ces années ils
n'avaient jamais eu d'incident bancaire.
Le Trésor Public
vient d'effectuer un avis à tiers détenteur (une saisie sur compte
bancaire) sur le compte de la fille de notre adhérent, pour une taxe
d'habitation impayée suite à son changement d'adresse (elle
louait un petit studio en résidence étudiante à Paris en 2009). Cette
taxe s'élève à 431 euros et ils ne s'opposent pas à son règlement. Début
octobre, ils recevaient un courrier de la BNP qui leur signifiait le
prélèvement direct de cette somme au bénéfice du fisc.
La BNP
Paribas Réunion s'octroyait au passage une somme de 114 euros de "frais
de gestion" pour cette intervention. Soit plus de 26% de la somme due !
En métropole, BNP Paribas s'octroie 10% de frais de gestion sur ce type
d'opération, avec un plafond maximum de 104,80 euros, ce qui aurait
représenté dans ce cas de figure des frais à hauteur de 43,10 euros soit
2,5 fois moins que les "frais de gestion" de BNP Paribas Réunion !
Pourquoi une telle différence ? Un courrier de réclamation fut expédié auprès de la direction de la BNP Paribas Réunion.
Une réponse lapidaire et standard du service relations consommateurs
leur est parvenue, un mois plus tard, "le tarif c'est le tarif", ils
avaient signés donc approuvés les conditions tarifaires ... circulez,
y'a rien à voir !
En 2010, BNP Paribas a dégagé un bénéfice
net en hausse de 34% à 7,8 milliards d'euros. Cela n'a rien d'étonnant
vu la manière dont ils tondent le client lambda, nous aimerions
connaître les bénéfices de la filiale BNP Paribas Réunion qui fait,
selon nous, plus que les tondre mais les détrousse littéralement !
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