"Lettre à celles qui portent volontairement la burqa" Elisabeth Badinter

Lettre ouverte d'Elisabeth Badinter publiée dans le Nouvel Observateur du 9/15 juillet 2009.

(à méditer) ...

A la conquête du bonheur

Le bonheur est dans la satisfaction la plus complète de nos
sens, dans l’utilisation la plus grande de nos organismes, le
développement le plus intégral de notre individu.
Nous le recherchons dans la béatitude céleste,
dans le repos de la retraite, dans la douce quiétude de la fortune.

Le bonheur que nous cherchons tant, nous le jouons tous les
jours sur des mots. Nous le perdons au nom de l’honneur de la
patrie, de l’honneur du nom, de l’honneur conjugal. Pour un
mot, un geste, nous prenons un fusil, une épée ou un revolver
et nous allons tendre nos poitrines vers un autre fusil, une
autre épée, un autre revolver, pour la patrie, la réputation, la
fidélité éternelle.

Nous cherchons le bonheur, et il suffit du rire d’une femme
(ou d’un homme, selon les sexes) pour qu’il soit de longtemps
chassé d’auprès de nous. Nous appuyons notre bonheur sur les
sables les plus mouvants, sur les terres les plus friables, le long
des océans, et nous crions quand il s’en va, emporté par le retour
de la vague ou par la mobilité du sol. Nous bâtissons des
châteaux de cartes que le moindre souffle peut détruire et nous
disons ensuite : « Le bonheur n’est pas de cette terre»

Non, le bonheur tel qu’on nous l’a montré, tel que des siècles
de servitude de corps et d’esprit nous l’ont fait percevoir,
n’existe pas. Mais il existe : c’est celui qui est fait de la plus
large satisfaction de nos sens à toute heure de notre vie.
Echafaudons la cité du bonheur, mais disons-nous bien qu’il
n’est possible de le faire que la place nette de tous les errements,
de tous les préjugés, de toutes les autres cités spirituelles
et morales qu’on a construites en son nom. Laissons à la porte
toute notre éducation, toutes nos idées actuelles sur les choses.

Abandonnons Dieu et son immensité, l’âme et son immortalité,
la patrie et son honneur, la famille et sa réputation, l’amour
et sa fidélité éternelle.

Albert Libertad, A la conquête du bonheur (25 octobre 1906)

A Montreuil, les partisans du voile ont montré leurs vrai visage : le fascisme

Une rencontre organisée par l'association Ni Putes Ni Soumises a dégénéré mardi soir à Montreuil, perturbée par des membres du mouvement pro-palestinien Cheikh Yassine, l’ancien chef du Hamas, commanditaire d'attentats suicides en Israël.


Les images de Montreuil rappellent celles qui nous sont parvenues de Suède, quand d’autres fascistes islamistes ont agressé le dessinateur danois Lars Vilks, hurlant frénétiquement "allah akbar !". Maintenant, c’est en France qu’ils entendent interdire tout débat sur le voile !

Et pendant ce temps-là, Eric Raoult ose réclamer une mission parlementaire sur l’islamophobie !

Et pendant ce temps, le Conseil d’Etat ose s’opposer à une loi contre le voile intégral ! Et pendant ce temps-là, la gauche (à l’exception de Manuel Valls et Jean-Pierre Brard, présents hier, et d’André Gerin), et une partie de la droite, tergiverse, et on parle d’une période de 6 mois de pédagogie, voire de stages citoyens pour les niqabées !

Et pendant ce temps-là, on continue d’inviter sur les plateaux une Houria Bouteldja, qui, devant les portraits de Cheikh Yassine, lance de véritables appels à la haine ! Et pendant ce temps là, des élus financent des mosquées avec notre argent ! Et pendant ce temps-là, on continue d’accueillir en France le représentant des Frères Musulmans, Tariq Ramadan, qui ose donner des leçons à notre pays ! De qui se moque-t-on ?

Effet Papillon : "L'athéisme aux U.S.A : In god we don't trust"

Richard Dawkins et l'athéisme militant

Richard Dawkins appelle tous les athées à faire connaitre leur position ouvertement, et à combattre l'infiltration de l'Eglise dans la politique et la science. Un discours flamboyant, drôle et puissant. (sous titres en français disponibles, cliquer sur "view subtiltes : french")

Brel, Brassens, Ferré ... l'Anarchie en question



- Enregistré en janvier 1969 -
L'interview a été réalisée pour la revue Rock & Folk
par François-René Cristiani
Photo de Jean Pierre Leloir

Trois hommes sur la photo








Documentaire de qualité / France 3

Tout le monde il est beau ...



No comment !

Et pourtant, ils existent - Histoire du syndicalisme d’action directe



Combien de personnes savent que la CGT, quand elle s’est constituée, était différente des syndicats dits représentatifs actuels.

Entre 1895 et 1914, le syndicalisme révolutionnaire mise sur l’efficacité de la grève générale pour renverser d’un seul coup la démocratie bourgeoise et le régime capitaliste.

En 1906, la Charte d’Amiens est largement influencée par les partisans de l’action directe. Cette influence vient de la 1ere Internationale, de la Commune, de la Fédération des bourses du Travail lancée par Fernand Pelloutier et traversée par le courant anarcho-syndicaliste.

Cet héritage sera revendiqué par la CGT-SR de 1926 à 1939 et la CNT depuis 1946.

(Documentaire en 7 parties disponibles sur You Tube)

Ambrose Bierce et son dictionnaire du diable

Ambrose Bierce (1842 - 1914 ?)

Quelques morceaux choisis du Dictionnaire du diable d'Ambrose Bierce.

Foi n. Croyance sans preuve dans ce qui est affirmé par quelqu'un qui parle sans savoir, ou qui pense sans comparer.
Homme n. Animal si éperdu dans la merveilleuse contemplation de ce qu'il pense qu'il est, qu'il néglige ce qu'il devrait indubitablement être. Sa préoccupation majeure réside dans l'extermination des autres animaux, et de sa propre espèce, laquelle néanmoins prolifère avec une insolente rapidité qu'elle infeste tout le monde habitable et la Canada.
Naissance n. Le premier et le plus terrible de tous les malheurs.
Mythologie n. Ensemble de croyances d'un peuple primitif concernant ses origines, sa préhistoire, ses héros, ses dieux, etc ... à ne pas confondre avec les récits véridiques qui furent inventés par la suite.
Prêtre n. Homme qui prend en charge nos affaires spirituelles afin d'améliorer ses affaires temporelles.
Prier v. Demander que les lois de l'univers soient annulés en faveur d'un unique pétitionnaire, indigne de son propre aveu.
Saint n. Pécheur mort, revu et corrigé avant édition.
Sottise n. "Don divin" dont l'énergie maîtresse et créative inspire l'esprit de l'Homme, guide ses actions et magnifie son existence.
Tombeau n. Endroit où l'on place les morts, dans l'attente des étudiants en médecine.
Tuer v. Créer une vacance sans nommer un successeur.
Ver à viande n. Produit final dont nous sommes le matériau brut.

Les islamistes font censurer un dessin animé

Les auteurs du dessin animé South Park ont été menacés de mort parce qu'ils moquaient l'impossibilité de montrer des représentations de Mahomet. Résultat : deux épisodes ont été retirés du site de la chaîne qui diffuse la série. On en moins parlé que des caricatures de Mahomet...

Les islamistes font censurer South Park
Le 4 juillet 2001, soit quelques semaines avant les attentats du 11 septembre, la chaîne de télé américaine Comedy central diffusait l’épisode n°68 de la série animée South park, intitulé « Super best friends ». On pouvait y voir Bouddha, Moïse, Krishna, Lao Tseu, Jésus et Mahomet, présentés comme des super héros. Ainsi, Mahomet était : « Le prophète musulman qui a le pouvoir du feu ».
Mais ça, c’était avant le 11 septembre. Et avant l’affaire des caricatures de Mahomet. Ainsi, lorsqu’en 2006, les créateurs de South park consacrent un épisode au scandale déclenché par les caricatures danoises, Comedy central remplace les apparitions du prophète par un communiqué expliquant que la chaîne ne souhaite pas diffuser d’image représentant Mahomet.
Les islamistes font censurer South Park














Du coup, dans l’épisode 201 de South park, diffusé le 21 avril dernier, et dans lequel les Super best friends refont leur apparition, Mahomet est remplacé par un rectangle noir estampillé « censuré » (le but des personnage de South park étant, durant cet épisode, de libérer Mahomet de ce rectangle qui l’emprisonne):
Une façon pour les auteurs de la série de dénoncer les pressions des islamistes. La chaîne Comedy central est cependant allée plus loin encore, en remplaçant toutes les allusions à Mahomet par des bips sonores. De même, le discours final de Kyle, l’un des personnages récurrents du dessin animé, qui évoque « l’intimidation et la peur » — mais ne mentionne pas Mahomet — a été entièrement bipé.

Ça n’a pas suffi à calmer les esprits : quelques jours après la diffusion du dessin animé, l’organisation radicale Révolution musulmane postait sur son site un message en forme d’avertissement expliquant que les créateurs de South park pourraient bien finir un jour comme Théo Van Gogh, le cinéaste néerlandais assassiné par un fou d’Allah en 2004.

Résultat : l’épisode 201 a été supprimé du site de Comedy central, de même que l’épisode 68.

Un dernier petit Onfray pour la route


La mort de l'Occident

Onfray versus Freud

Avec son dernier ouvrage Michel Onfray régle son compte à Sigmund Freud, prophète d'une religion nommée psychanalyse ...
à lire de toute urgence !


Le crépuscule d'une idole, l'affabulation freudienne
de Michel Onfray
  • Broché: 624 pages
  • Editeur : Grasset (21 avril 2010)
  • ISBN-10: 2246769310
  • ISBN-13: 978-2246769316
Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c'est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une « science », et il n'y est pas parvenu; il a voulu « prouver » que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinséque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l'objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science « dure » à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien. Une « ouverture » biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette « science de l'âme » qui n'en est pas une.











Onfray dans le texte !

Chronique de Michel Onfray paru sur son blog : http://pagesperso-orange.fr/michel.onfray/chroniques.htm l'an dernier.

L’EAU BÉNITE N’EST PAS TOXIQUE

Je reçois souvent des messages de lecteurs qui, véhéments, souhaitent absolument se faire débaptiser et militent pour ce combat que je trouve très… chrétien. Ils souhaitent mon soutien dans cette aventure mais, comme je suis athée, je ne crois pas à l’eau bénite et je tiens à rassurer mes lecteurs : elle n’est pas toxique pour la santé, y compris mentale - pas plus que l’eau des cures thermales n’est bénéfique à l’organisme… Si l’abus d’alcool peut être dangereux, j’écris bien l’abus, celui de l’eau bénite est d’une totale innocuité.

Car pour tenir à ce point au débaptême, il faut croire… au baptême. Or qu’est-ce que ce sacrement ? Le baptême est donc, comme la confirmation et l’eucharistie, un sacrement chrétien : je ne crois pas aux sacrements chrétiens ; il est prescription du seigneur : je me moque des prescriptions de quelqu’un auquel je ne crois pas ; il est régénération en l’esprit saint : je ne crois pas en l’esprit saint ; il est effacement du péché originel : je ne crois pas au péché originel ; il est réitération de celui du christ : je ne crois pas en l’existence historique de Jésus, donc du christ, sa formule morte ; il est onction par le chrême : je ne crains pas cette huile d’olive ; il est nécessaire pour le salut : je ne crois pas une seconde à ces balivernes ; il est l’occasion de la rémission des péchés : je ne crois pas aux péchés chrétiens ; il confirme la grâce : je ne crois pas à la grâce ; il incorpore à l’Eglise : je me contrefiche de l’Eglise ; il est une marque spirituelle indélébile : je ne crois pas aux marques spirituelles indélébiles…

Pour vouloir se débarrasser du baptême comme d’une Tunique de Nessus, il faut sacrifier à toutes ces balivernes. De la même manière que le profanateur, le blasphémateur, l’iconoclaste affirment qu’ils croient au caractère sacré de l’objet profané, à la nature sacrée de la parole blasphématoire, à la force sacrée de l’image déchirée – d’où ma lecture d’un Sade et d’un Bataille encore chrétiens…-, celui qui aspire au débaptême avec la même hystérie que le croyant fraîchement converti souhaite s’y faire admettre, participe d’un même monde.

J’ai été baptisé, comme des millions de français, et cela ne m’empêche pas de dormir. L’eau bénite a été gâchée et l’huile d’olive aurait mieux servi si elle avait agrémenté un filet de poisson servi au presbytère par la bonne moustachue du curé, le tout accompagné d’un vin blanc qui, rappelons-le à nos lecteurs, n’est pas plus sang du christ que l’eau baptismale un liquide magique.

Enfant de chœur, je me goinfrais d’hosties avant l’heure du petit déjeuner, j’en mettais dans mon bonnet et les plongeais dans le café au lait de la pension, je buvais au goulot le vin blanc doux tiède de la sacristie, mais ça n’a pas fait avancer le nécessaire combat antichrétien. Tant qu’on perd son énergie à créditer un rite qu’on veut discréditer, on oublie de porter le fer là où il doit être porté. Car le christianisme fait plus de mal dans le formatage contemporain des corps que dans sa capacité à laisser des « traces spirituelles indélébiles » ! Cessons avec la superstition, toutes les superstitions, y compris les superstitions anticléricales.

Michel Onfray

Libre Penseur Célèbre : William Kingdon Clifford

William Kingdon Clifford est un idéaliste influencé par Spinoza. Sa philosophie s'apparente à celle de Hermann von Helmholtz et Ernst Mach. Il est à l'origine de deux concepts : celui de « substance mentale » et celui de « tribal self » (« moi tribal »). Cette dernière expression, principalement examinée dans l'essai de 1875 intitulé « On the scientific basis of morals », précise la clef de son éthique : la conscience et les lois morales sont construites par le développement dans chaque individu d'un « moi » qui le pousse à adopter un comportement contribuant au bien-être du groupe.

La place importante de Clifford à l'époque s'explique en grande partie par son attitude à l'égard de la religion. Animé par un engagement profond pour la vérité et le dévouement au devoir public, il déclara la guerre aux systèmes ecclésiastiques qui, à ses yeux, favorisaient l'obscurantisme et mettaient les thèses sectaires au-dessus de celles de la société humaine. Le danger était d'autant plus grand que la théologie était toujours en conflit avec le darwinisme . Clifford fut alors considéré comme un défenseur des tendances athées alors imputées à la science moderne.

Il soutenait en particulier qu'il était immoral de croire des choses sans preuve, et ce notamment dans son essai de 1877 intitulé « The Ethics of Belief », qui contient le fameux principe : « il est toujours, partout et pour tout le monde mauvais de croire quoi que ce soit sur la base de preuves insuffisantes ». En cela, il s'opposait directement aux penseurs religieux pour qui la « foi aveugle » (i.e. la foi en dépit d'un manque de preuves) était une vertu. Ce texte fit l'objet d'attaques célèbres de la part du philosophe pragmatiste William James dans son texte intitulé "La volonté de croire". Ces œuvres sont souvent lues et publiées ensemble comme pierres de touche du débat entre foi et évidentialisme.

"L'éthique de la croyance et le poids de l'autorité", conférence de Jacques Bouveresse


Jacques Bouveresse, Professeur au Collège de France, Chaire de Philosophie du langage et de la connaissance, conférence au Colloque de rentrée.

Alain Badiou, philosophe, normalien, auteur de « De quoi Sarkozy est-il le nom ? »

Laïque Pride à Beyrouth !


En ces temps où la religion nous envahit à chaque coin de l’actualité, en France ou à l’étranger, voici une nouvelle qui nous suggère que l’envie, le besoin, la nécessité de laïcité ne sont pas morts et surtout pas en une région où cela ne semblait plus évident. Plusieurs milliers de personnes ont participé le dernier dimanche d'avril à Beyrouth à une marche pour réclamer un Etat laïque au Liban, un pays régit par un système politique confessionnel.

Des femmes, des hommes et des enfants, arborant des drapeaux libanais, ont pris part à cette marche organisée par un mouvement laïque indépendant. Aux cris de « Laïcité !», ils ont marché jusqu’au siège du Parlement pour défendre l’idée d’un Etat non-confessionnel, alors que des militants distribuaient des fleurs roses aux manifestants.

« Mariage civil, pas la guerre civile », ou « Fatima et Tony s’aiment … ça c’est un problème », pouvait-on lire sur des banderoles qui semblaient faire référence au fait que le mariage civil n’existe pas au Liban. « Le changement doit venir de nous », souligne un organisateur s’exprimant à l’aide d’un porte-voix devant le Parlement, où la police a établi des barricades pour empêcher les manifestants d’atteindre le bâtiment. « Seulement nous, citoyens, pouvons le faire ».

Les défenseurs des droits des homosexuels étaient aussi très présents avec des drapeaux arc-en-ciel et des banderoles portant l’inscription « homosexuels pour la laïcité ».

Au Liban, pays néanmoins considéré comme relativement libéral dans une région plutôt conservatrice, la religion occupe une place de premier plan. Dans ce pays qui réunit 18 communautés religieuses, l’Etat est régi par un système complexe de partage du pouvoir. Ainsi par exemple, le président est un chrétien maronite, le président du Parlement un musulman chiite et le Premier ministre un musulman sunnite.

Depuis la fin de la guerre civile (1975-90), les défenseurs des droits de l’Homme poussent pour un Etat laïque. L’an dernier, le ministre de l’Intérieur a autorisé ceux qui le souhaitaient à ne pas préciser leur religion sur les documents officiels.

Mais pour ceux qui souhaitent un mariage civil, ils doivent le faire à l’étranger, souvent dans l’île de Chypre voisine.

(source AFP)

Juppé et les cathos intégristes, même combat !




La polémique enfle depuis la diffusion mardi soir, lors de l'émission "Les Infiltrés" sur France 2, d'un reportage produit par Capa et intitulé "A l'extrême droite du père".

Le parquet de Bordeaux a annoncé avoir ouvert jeudi "une enquête préliminaire" sur des membres d'un groupuscule d'extrême-droite créé à Bordeaux, du nom de Dies Irae, et sur des catholiques traditionalistes de la ville, qui font partie du milieu catholique intégriste. Pour le parquet de Bordeaux, ce reportage, qui montre ces personnages, est "révélateur d'agissements susceptibles d'incriminations pénales". On y voit des militants tenir des propos clairement racistes.


Le reportage fait un lien entre un groupuscule d'extrême droite et une église traditionaliste locale, montrant notamment que l'abbé qui officie dans l'église connaît les membres de Dies Irae.


Pour l'opposition socialiste de Bordeaux, la mairie d'Alain Juppé a bien un rôle dans toute cette affaire:
elle est accusée d'avoir favorisé cette église traditionaliste en lui attribuant, en 2002, un lieu de culte. De façon illégale. Ce lieu, c'est l'église Saint Eloi, située en centre-ville (voir vidéo du journal Sud Ouest ci-dessus).

Le rejet du pourvoi devant le Conseil d'Etat de l'association Eglise Saint-Eloi, un an plus tard, n'y changera rien. L'abbé Laguérie officie toujours dans le bâtiment et des préceptes, condamnés dans d'autres lieux, y sont toujours librement dispensés.

(sources Rue 89 & Le Post)