Curé pédophile à la Réunion, l'évéché dans la tourmente

Le curé de Bras Panon lors de son arrestation

Jusqu'ici, dans les affaires de pédophilie touchant l'église, la hiérarchie ecclésiastique passait entre les gouttes. A la Réunion, un juge d'instruction s'intéresse au rôle qu'a joué (ou plutôt n'a pas joué) l'évêque local dans une affaire impliquant l'un de « ses » curés.
Le 18 décembre 2009, un curé de Bras-Panon, Michel Tual, 73 ans, a été mis examen pour onze agressions sexuelles présumées sur des mineurs et une tentative de viol.
Une semaine avant sa mise en examen, ce prêtre ordonné en 1967 avait donné sa démission à l'évêché. Or, il apparait qu'il avait été plusieurs fois rappelé à l'ordre par son évêque, Mgr Gilbert Aubry.
Comment l'évêque a-t-il pu avertir un curé sans être au courant de faits concrets ? Voilà la question que se pose Jean-Pierre Niel, l'un des magistrats instructeurs de Saint-Denis de la Réunion, en charge du dossier. Des poursuites pourraient être engagées.
Au cours de leur enquête, les gendarmes retrouvent des victimes actuelles, des enfants âgés de 8 à 10 ans.
Le curé les emmenait faire du sport et agissait dans les douches. Devant le magistrat, l'homme d'église explique que sa main avait pu glisser en lavant les gamins. Mais il reconnaît également s'être masturbé devant les enfants.

Au total, onze victimes d'agressions sexuelles sont recensées. Michel Tual est également mis en examen pour une tentative de viol.
Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Le juge d'instruction cherche désormais à savoir si le supérieur hiérarchique du curé savait. Car à l'occasion de différentes déclarations, Gilbert Aubry, évêque de la Réunion a répété avoir « rappelé à l'ordre à plusieurs reprises » le prêtre de Bras-Panon. Dans une déclaration, il le reconnaît :
« Personnellement, à partir de propos qui me sont parvenus en leur temps, j'ai convoqué Michel Tual et ensuite je lui ai fait une mise en garde par écrit lui interdisant, notamment, de recevoir des enfants à la cure. »
Ces avertissements n'étaient-ils fondés que sur des rumeurs ? C'est ce que laisse entendre l'évêque.

Pour en avoir le cœur net, le juge d'instruction s'est rendu à l'évêché le 21 décembre. Le magistrat a demandé à l'évêque le dossier du curé. Si le patron des prêtres avait refusé, le juge aurait alors mené une perquisition en bonne et due forme. Au bout d'une heure, il ressort avec le dossier sous le bras.
Le lendemain, l'évêque est entendu comme simple témoin. Une audition au cours de laquelle il nie avoir été mis au courant des agressions sexuelles.
Après avoir quitté le juge, le prélat explique que s'il avait eu connaissance de tels faits, il les aurait signalés à la justice. Puis il annonce que l'Eglise entend se constituer partie civile. Une contre-attaque qui permettrait d'avoir accès au dossier. Mais à l'heure actuelle, l'Eglise ne l'a toujours pas fait.
Cette audition par le juge a éprouvé l'évêque. Une grosse fatigue qui le fait disparaître pendant plusieurs semaines à l'île Maurice. Le capitaine d'un bateau qui prend l'eau s'est mis en congé du navire.
Pendant ce temps, le juge continue ses investigations et entend le confesseur de Michel Tual, un curé âgé de 85 ans, hébergé par les sœurs de Saint-Joseph de Cluny. Selon ses dires, il n'aurait pas non plus été mis au courant de ces faits. Mensonge au nom du respect du secret de la confession ? Pas de réponse.

Plusieurs éléments laissent songeur quant au rôle joué par l'église. En 2003, Tual est muté de Sainte-Rose à Bras-Panon. Un transfert qui renforce le soupçon selon lequel des accusations pourraient avoir été portées à la connaissance de l'évêque.
Le juge entend également savoir ce qui a poussé Michel Tual à venir s'installer à la Réunion et à quitter sa Bretagne natale où il officiait au contact des enfants pour des activités sportives. D'autant qu'un gendarme a écrit au juge pour lui signaler des attouchements qu'il aurait subis il y a vingt-cinq ans.

Un autre curé de l'île, Jacky Hoarau, a été, début février, mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans. Les deux prêtres sont actuellement en détention provisoire.

(source Rue 89)

Un article dans le Journal de l'ïle de la Réunion


Article paru le mercredi 28 avril 2010 dans le Journal de l'Île de la Réunion (le JIR) en réponse à des positions stupides et dangereuses d'un jésuite et d'un prosélyte de la foi islamique zélés qui s'opposent à toute Loi portant sur l'interdiction du port du voile (niqab et autres) dans l'espace public.

Jazz Manouche au Barachois



On y était ! C'était super ! Bravo les "Koté Manouche" !
On vous aime ! Continuez comme ça !

"L'étrangère" / Aragon / Léo Ferré

Réponse à Marc Blondel

Marc Blondel est bien mal inspiré comme porte parole d’une partie des libres penseurs français. Dans un article publié dans un quotidien de la Réunion du 25 avril (le JIR) il écrit : « il n’est pas du rôle de la République d’interdire le port d’un vêtement ». Jusqu’à preuve du contraire la République interdit, par exemple, de se promener nu ou de porter un uniforme nazi dans tous lieux ouverts au public : là aussi, peut-être, la République selon Blondel se mêle de ce qui ne la regarde pas ?

L’argument développé par Blondel relève de la tartufferie et de la mauvaise foi, un comble pour celui qui se targue de représenter une grande part des libres penseurs de France. De plus, il tombe dans l’outrance qui par essence enlève toute crédibilité à l’argumentaire, en traitant le Président de la République de « fou ».

C’est là une position politique qui retire toute liberté de pensée à l’organisation qu’il représente. C’est confirmé par « Derrière cela, il y a une volonté manifeste de récupérer un sentiment quelque peu nationaliste et xénophobe ». Les autres libres penseurs non encartés dans une organisation dogmatique et qui soutiennent le combat d’une Taslima Nasreen par exemple ou de Ni Putes Ni Soumises, regrettent de constater que s’ils expriment leur accord avec une loi qui empêche d’enfermer la femme dans un cercueil de toile dans notre République laïque, se font traiter de nationalistes et de xénophobes. Par de tels propos injurieux Marc Blondel discrédite le mouvement de la Libre Pensée en France.
Notre vivre ensemble repose sur la reconnaissance de l’autre comme une personne égale en droit et en dignité. C’est du racisme anti sexe que de permettre à la moitié de l’humanité de se soustraire au regard de l’autre. C’est en faire des non citoyens, les retrancher de la communauté nationale. C’est surtout permettre à un extrémisme religieux une reconnaissance dont on se passerait bien. C’est contraire à la loi de 1905.

Dire comme Blondel pour ce qui est de l’argument de la liberté vestimentaire qu’il n’y a aucune différence entre le voile islamique intégral et le tenue d’un curé ou d’une religieuse catholique est faux. Ces deux derniers ont le visage découvert et sont reconnaissables comme une personne humaine.

C’est sur ce plan qu’entend se situer le projet gouvernemental. Il laisse de côté les autres aspects de la question que nous, nous abordons, soucieux de l’égale reconnaissance de la femme comme un homme comme les autres. Cette option minimale ne peut être en contradiction avec notre Constitution comme d’éminents juristes l’affirment pour peu qu’elle soit rédigée intelligemment. C’est pour nous un pas dans la bonne direction, d’autant plus qu’il entraîne une chaîne de conséquences comme la réaffirmation de la place égale de la femme dans notre société et un échec aux religions d’imposer leur point de vue dans notre vie civile. C’est bien pourquoi on voit l’empressement mis par les porte-paroles de la religion catholique, et autres religieux de tous poils, de fustiger le projet gouvernemental.
Les diverses religions entendent ainsi profiter du débat pour aller vers un communautarisme qui leur serait favorable. Blondel veut faire croire à tout le contraire en annonçant « la guerre civile ». La paix civile est ce que nous voulons tous. On ne l’obtient pas avec des menaces de guerre, mais à visage découvert, la main tendue à Marianne. La sagesse populaire sait que s’est de honte qu’on se voile la face.

Ami Blondel enlève ton voile !

Ni Putes Ni Soumises salue le projet de Loi contre le voile islamiste, bravo !


La présidente de Ni Putes Ni Soumises, Sihem Habchi, a salué comme une “victoire des femmes” l’annonce mercredi à l’issue du conseil des ministres d’un projet de loi visant à une interdiction générale du port du voile intégral dans tout l’espace public.

“C’est la victoire des femmes, c’est le début d’une nouvelle page pour l’émancipation des femmes des quartiers populaires à qui on va proposer autre chose que l’enfermement ou la mort sociale”, a déclaré à l’AFP Mme Habchi.

“Aux législateurs, je demande du courage politique pour voter une loi de protection et d’émancipation des femmes. Qu’on entende la voix de celles qui luttent contre le fascisme vert !”, a ajouté la présidente de cette association qui revendique 6.000 adhérents dont 20% d’hommes.

Elle incite d’ailleurs les parlementaires “à venir sur le terrain pour voir ce que le renoncement politique a fait dans les quartiers et comment l’islam a été instrumentalisé”.

Enfin, pour Mme Habchi, la question de l’interdiction du voile intégral “n’est pas un sujet franco-français, les femmes du monde entier nous regardent et attendaient cette décision courageuse”, dit-elle citant notamment la journaliste Loubna Ahmed al-Hussein, condamnée récemment au Soudan pour avoir porté un pantalon jugé “indécent”.

Un projet de loi sera présenté en mai au Conseil des ministres visant à une interdiction générale du port du voile intégral dans tout l’espace public et pas seulement dans les services publics, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Le président Nicolas Sarkozy a répété lors du Conseil des ministres que le voile intégral constituait une “atteinte à la dignité des femmes”, a précisé Luc Chatel devant la presse.

(Source : AFP)

Pédophilie : un évêque belge démissionne, un de moins !

Un évêque de Belgique impliqué dans une affaire de pédophilie a démissionné, ajoutant son nom à la liste croissante des ecclésiastiques faisant les frais des scandales qui secouent l'église catholique.

La conférence épiscopale de Belgique a convoqué pour vendredi 23 avril une conférence de presse avec le chef de l'église catholique belge, Mgr André-Joseph Léonard, ainsi qu'avec des responsables de la commission d'enquête mise en place sur les affaires de pédophilie dans l'église. Elle n'a précisé ni le nom de l'évêque concerné ni les raisons exactes de sa démission. Selon l'agence de presse Belga, il s'agit de l'évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, et des "faits graves" seraient à l'origine de sa démission. Toutefois, l'agence Belga n'a pas précisé s'il s'était lui-même rendu coupable des faits ou s'il avait couvert les agissements d'une autre personne.

Cet évêque belge serait le dernier ecclésiastique en date à subir le contrecoup des scandales qui ébranlent l'Eglise catholique dans le monde entier. Le pape a ainsi accepté jeudi, dans le cadre du scandale de pédophilie visant l'Eglise catholique d'Irlande, la démission de l'évêque James Moriarty, 73 ans. Evêque auxiliaire de Dublin entre 1991 et 2002, dans un diocèse où des centaines d'enfants ont subi des sévices sexuels, il a admis dans la foulée qu'il aurait dû se rebeller contre la culture du secret régnant selon lui au sein de cette institution.

L'Eglise belge vient de faire elle-même état de la confirmation en appel de la condamnation à la prison d'un prêtre belge pour viol et attentat à la pudeur sur un mineur, et a présenté ses excuses à la victime pour ces actes "graves". L'abbé Robert Borremans avait été condamné en janvier 2008 à cinq ans de prison, dont trois avec sursis, pour les faits commis sur un garçon pendant sept ans, de 1994 à 2001. La peine a été confirmée mercredi 21 avril par la cour d'appel de Bruxelles. Ce prêtre avait dirigé les chœurs lors du mariage de l'héritier du trône belge, le prince Philippe, avec la princesse Mathilde, le 4 décembre 1999.

Nouvel archevêque de Belgique depuis janvier, Mgr Léonard avait dénoncé dans une homélie un "silence coupable" au sujet de la pédophilie dans l'Eglise. Une commission d'enquête destinée à clarifier la façon dont l'Eglise belge avait traité dans le passé les affaires de pédophilie au sein du clergé avait été mise en place quelques jours plus tard.

 (Source : Le Monde.fr)

Humour Juif



Une jeune journaliste de CNN avait entendu parler d'un très, très vieux Juif qui se rendait deux fois par jour prier au Mur des Lamentations depuis toujours. Pensant tenir un sujet, elle se rend sur place et voit un très vieil homme marchant lentement vers le mur.

Après trois quarts d'heure de prière et alors qu'il s'éloigne lentement, appuyé sur sa canne, elle s'approche pour l'interviewer :
« - Excusez-moi, monsieur, je suis Rebecca Smith de CNN. Quel est votre nom?
- Moshe Aknoun répond-il.
- Depuis combien de temps venez-vous prier ici ?
- Plus de 50 ans répond-il.
- 50 ans !!! C'est in-cro-ya-ble !!! Et pour quoi priez-vous ?
- Je prie pour la paix entre les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans.
Je prie pour la fin de toutes les guerres et de la haine.
Je prie pour que nos enfants grandissent en sécurité et deviennent des adultes responsables, qui aiment leur prochain.
- Et que ressentez-vous après 50 ans de prières ?
- J'ai l'impression de parler à un mur… »

(Merci, C.M pour cette blague du jour ! )

Voile intégral : le gouvernement prépare une loi d'interdiction générale

Ce sera un projet de loi, d'origine gouvernementale, et non une proposition, reprenant le texte déposé par les députés de l'UMP. Lors d'une réunion politique à l'Elysée convoquée par Nicolas Sarkozy, mercredi matin 21 avril, il a été décidé que le gouvernement déposerait dans les plus brefs délais un projet de loi visant à l'interdiction générale du port du voile intégral.

Autour du président de la République étaient réunis les présidents de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, et du Sénat, Gérard Larcher, le président du groupe UMP de l'Assemblée, Jean-François Copé, et le président du Nouveau Centre, Hervé Morin. Le chef de l'Etat, favorable à un texte préconisant l'interdiction "la plus large possible", souhaitait entendre l'avis des principaux intéressés sur le véhicule législatif le plus approprié.

Restait à trancher entre projet ou proposition de loi. Le président du groupe UMP faisait valoir que sa proposition, déjà déposée, avait l'avantage de la rapidité. Elle ne nécessitait pas, à l'inverse d'un projet de loi, le passage devant le Conseil d'Etat et pouvait être examinée sans délai, ce qui, à ses yeux, signifiait qu'elle aurait pu être discutée de manière couplée avec la proposition de résolution.

Cette hypothèse a suscité une vive réaction de l'opposition. Dans un courrier adressé le 9 avril à M. Accoyer, les présidents du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, et du groupe démocrate et républicain (PCF et Verts), Jean-Claude Sandrier, ont demandé au président de l'Assemblée nationale de faire pression pour que ce ne soit pas le texte de l'UMP mais un projet de loi gouvernemental qui soit examiné.

Selon eux, l'accélération de la procédure législative voulue par le président du groupe UMP ne permettait pas de "délibérer sereinement sur un sujet aussi sensible" et d'arriver à un "consensus républicain".


Lors de la réunion de l'Elysée, mercredi matin, M. Accoyer a relayé ces arguments. Il a également été soutenu par M. Morin. M. Copé, tout en défendant que "le plus simple, c'est la proposition de loi", n'a pas cherché à faire le forcing, dès lors que le calendrier était suffisamment cadré pour donner "une cohérence globale".


Ainsi, le projet de loi mis en chantier par le gouvernement devrait être présenté en conseil des ministres le mercredi 12 mai, au lendemain de la discussion de la proposition de résolution. Il pourrait alors être examiné – en urgence – fin juin à l'Assemblée nationale et adopté avant la fin de la session parlementaire.

Michèle Alliot-Marie écrira le projet de Loi sur le voile intégral.

A suivre ... dans l'intérêt de la laïcité !

Au fou !

L'ayatollah Kazem Sedighi au meilleur de sa forme !

L'augmentation des relations sexuelles illicites serait la cause de l'accroissement des tremblements de terre, selon l'ayatollah Kazem Sedighi, imam de la prière du vendredi de Téhéran.

"Les catastrophes naturelles sont le résultat de notre propre comportement", a déclaré M. Sedighi. "Beaucoup de femmes mal habillées" (ne respectant pas la tenue islamique, ndlr) "corrompent les jeunes, et l'augmentation des relations sexuelles illicites fait accroître le nombre des tremblements de terre"; a-t-il déclaré.

Les relations sexuelles hors mariage sont officiellement interdites en Iran. Les religieux conservateurs dénoncent régulièrement le non respect du code vestimentaire islamique strict par une partie des jeunes iraniennes, en particulier à Téhéran et dans les grandes villes du pays. "Nous n'avons pas d'autre choix que de nous conformer aux règles de l'islam", a affirmé l'ayatollah Sedighi, en rappelant les récents propos du président Mahmoud Ahmadinejad qui avait mis en garde contre les risques de séisme à Téhéran.

(Source JIR du 18 avril 2010)

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Faut fêter ça ! 

Riposte laïque : une vidéo pour débattre


Riposte Laïque: entretien video avec Pierre Cassen


Riposte laïque propose à tous les démocrates intéressés par le débat sur la laïcité et de l'islamisation de la France d'utiliser cette vidéo comme support de débats et d'échanges autour de ces questions.

A visionner jusqu'au bout pour susciter le débat ...

Bonne nouvelle : Le Grand Orient de France s'ouvre enfin aux femmes

Le Grand Orient De France (GODF), vieille fédération d'ateliers presque tricentenaire où n'avaient été pleinement initiés que des hommes, soumettait régulièrement la question à ses convents annuels de septembre, mais jamais une majorité ne s'est dégagée en faveur du droit des loges d'accueillir des sœurs ou d'initier des femmes. Ce refus apparaissait bien rétrograde, à l'image de la proportion de femmes qui reste bloquée depuis 2000 à 17% dans toute la maçonnerie française. Le grand maître actuel, Pierre Lambicchi, a choisi de changer de méthode, c'est-à-dire de ne pas attendre une nouvelle consultation des représentants des loges en septembre prochain.

Le 21 janvier 2010, Olivia Chaumont, transsexuelle, est reconnue comme sœur du GODF. Une nouveauté puisque les prédécesseurs de Pierre Lambicchi préféraient pousser discrètement vers des obédiences mixtes les frères devenant femmes.

Le 8 avril 2010, la Chambre suprême de justice maçonnique (CSJM) a jugé que les loges sont libres d'initier des femmes sans que cela contrevienne au Règlement général de l'obédience.


La CSJM a été saisie par Pierre Lambicchi lui-même il y a quinze jours. Le grand maître souhaitait que soit tranchée la question posée par les loges qui ont initié six femmes il y a un an.

Malgré le désaveu de la majorité des frères dans un vote du convent de septembre 2009, elles persistaient à soutenir qu'elles avaient le droit d'intégrer qui elles voulaient en leur sein.

Compte tenu de cette décision capitale de la CSJM, les six femmes initiées au GO de manière quasi clandestine vont pouvoir être reconnues officiellement par l'obédience. D'autres sœurs devraient nécessairement les suivre.

Le GODF deviendra-t-il pour autant une obédience mixte? Dans les faits oui.

Officiellement non. "Nous ne sommes pas réglementairement une obédience mixte, explique Pierre Lambicchi, mais nos loges sont désormais libres d'initier des femmes".

(source l'Express.fr)

Comme Dawkins et Hitchens, demandons l'inculpation de Benoit XVI


Le scientifique britannique
Richard Dawkins et l’auteur américano-britannique Christopher Hitchens veulent faire inculper et arrêter le pape Benoît XVI pour “crimes contre l’humanité”, à l’occasion de sa visite au Royaume-Uni, après les accusations selon lesquelles il aurait couvert les agissements de prêtres pédophiles, a annoncé lundi leur avocat, Mark Stephens.

Ces deux militants britanniques de l’athéisme ont l’intention de saisir la justice britannique et la Cour Pénale Internationale de La Haye.

Interrogé par l’AFP, M. Dapo Akande, expert en droit international àl’Université d’Oxford, a estimé que cette tentative n’avait « aucune chance » d’aboutir, le pape bénéficiant de l’immunité « en tant que chef d’Etat ». Le pape « n’est pas au-dessus de la loi », a cependant estimé Christopher Hitchens dans la presse britannique. « La dissimulation institutionnalisée de viols d’enfants est un crime, dans toutes les législations ».

Benoit XVI est accusé d’avoir couvert les agissements de prêtres pédophiles avant de devenir pape en 2005. « C’est un homme dont l’instinct a été, quand ses prêtres se sont retrouvés pris sur le fait, de dissimuler le scandale » a déclaré Richard Dawkins au Sunday Times.


Les deux intellectuels sont considérés comme des figures de proue du “nouvel athéisme” qui prône une attitude plus critique vis-à-vis de la religion.

Un juge britannique peut délivrer un mandat d’arrêt contre un étranger en visite au Royaume-Uni. En décembre dernier, l’ex-ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, avait annulé in extremis un voyage à Londres après l’émission d’un mandat d’arrêt à la suite d’une plainte d’associations pro-palestiniennes. Après cet incident, la Grande-Bretagne a promis de réfléchir “d’urgence” à une modification de sa législation.

En 1998, l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet avait été arrêté au Royaume-Uni, mais cela faisait suite à un mandat d’arrêt espagnol et non à une procédure entamée sur le sol britannique. Me Stephens estime que le pape ne bénéficie pas de l’immunité réservée aux chefs d’Etat car le Vatican n’est « pas un Etat ».

Des experts considèrent que la Cité ne remplit pas certains critères nécessaires pour former un Etat, ne possédant par exemple pas de véritable population, mais seulement un gouvernement.
« Le Vatican est reconnu en tant qu’Etat par le Royaume-Uni et d’autres Etats », a toutefois souligné Dapo Akande, de l’Université d’Oxford. Une tentative similaire avait déjà échoué il y a deux ans aux Etats-Unis, a-t-il rappelé.

Quant à une procédure devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, elle est
« difficile à imaginer », a estimé Adam Roberts, professeur de relations internationales à Oxford.« Il faudrait des preuves solides que les actes incriminés font partie d’une attaque systématique et répandue contre une population civile. Il est difficile d’imaginer que la CPI considère les abus sexuels des prêtres catholiques comme étant ce genre de crimes ».

(Source AFP)

Pédophilie, y'a pas que les prètres catholiques !

Baruch Lebovits lors de son procés
Un rabbin new-yorkais condamné à 32 ans de prison pour agressions sexuelles sur mineur.
Baruch Mordechai Lebovits, 59 ans, un rabbin de New York, a été condamné lundi à 32 ans de prison pour avoir sexuellement agressé un adolescent, a annoncé le parquet de Brooklyn dans un communiqué. Il «a été reconnu coupable le 8 mars dernier d’agressions sexuelles répétées à huit reprises, en 2004 et 2005, à l’encontre d’un garçon de 16 ans», précise le procureur Charles Hynes dans le document. Le rabbin «est aussi un homme d’affaires éminent dans la communauté de Borough Park, où vit l’adolescent», poursuit le communiqué.

Le plaignant, Yoav Schonberg, âgé maintenant de 22 ans, est un juif orthodoxe, ami du fils du rabbin Lebovits. Il a témoigné d’une voix si basse que la juge Patricia DiMango lui a demandé à plusieurs reprises de répéter ce qu’il venait de dire. Yoav Schonberg a expliqué que le rabbin Lebovits lui avait proposé, le 2 mai 2004, un cours de conduite gratuit. Après quelques minutes en voiture, Lebovits lui a demandé de garer la voiture. Là, le rabbin lui a ouvert sa braguette et lui a pratiqué une fellation. Selon l’assistante du procureur, ces agressions sexuelles ont été reproduites à plusieurs reprises entre ce jour et le 22 février 2005.

Le rabbin Baruch Lebovits ne pourra demander une libération anticipée qu’au terme de 10 ans et 9 mois de détention, ajoute le parquet. Le rabbin Baruch Lebovits est également inculpé dans deux autres affaires de pédophilie, pour lesquelles il doit encore être jugé.

L'évêque Williamson condamné à 10.000 euros d'amende pour négationnisme

Richard Williamson (à gauche) en février 2009 (REUTERS/Luke MacGregor)

L'évêque catholique intégriste Richard Williamson a été condamné vendredi à 10.000 euros d'amende pour négationnisme par le tribunal de Ratisbonne (sud de l'Allemagne).

L'avocat de l'évêque catholique intégriste Richard Williamson, jugé vendredi pour négationnisme, a reconnu les faits, qu'il a qualifiés d'«inadmissibles». Son client, évêque britannique de 70 ans, ne participe pas à son procès à Ratisbonne (sud de l'Allemagne). Maître Matthias Lossmann a expliqué au tribunal que sa communauté religieuse, la Fraternité Saint-Pie X, le lui avait interdit. «Mgr Williamson serait volontiers venu, mais la Fraternité lui a conseillé de ne pas venir et pour parler franchement lui a interdit de venir», a déclaré Matthias Lossmann à l'ouverture du procès. Le tribunal a visionné une interview accordée par l'évêque à la télévision suédoise le 21 janvier 2009 dans laquelle il mettait en doute certains aspects de l'Holocauste.

«Je pense que les chambres à gaz n'ont pas existé (...) Je pense que 200.000 à 300.000 Juifs sont morts dans les camps de concentration nazis, mais pas comme ça (...) Je ne pense pas que six millions de Juifs ont été gazés», avait affirmé l'évêque dans cette interview réalisée à Ratisbonne.

Son avocat a convenu que les propos de l'évêque étaient «inadmissibles», mais «pour qu'ils soient justiciables, il s'agit avant tout d'établir s'il est responsable du fait que ses déclarations ont été disséminés en Allemagne».

Dans l'extrait de l'interview visionné par le tribunal, l'évêque met en garde les journalistes en affirmant: «Attention, ceci est contre la loi en Allemagne». «Vu les circonstances, si je n'avais pas été convaincu que l'interview ne serait diffusée que par la télévision suédoise, je n'aurais jamais accepté sa diffusion», a affirmé Mgr Williamson au tribunal, cité par son avocat.

L'interview de la télévision suédoise, citée par la presse en Allemagne alors même que le Vatican levait une excommunication à l'encontre de Mgr Williamson et de trois autres évêques intégristes, a provoqué un tollé dans la patrie du pape Benoît XVI.

Le Vatican, par la suite, avait appelé Mgr Williamson à «prendre sans équivoque et publiquement ses distances» avec ses déclarations sur la Shoah avant d'être admis aux fonctions épiscopales. L'affaire avait toutefois laissé un malaise en Allemagne où, quelques mois plus tard, le pape essuyait à nouveau un flot de critiques à la lumière d'une série de scandales liés aux abus d'enfants par des prêtres catholiques.

Le tribunal de Ratisbonne avait à l'origine condamné l'évêque et lui avait proposé de s'acquitter d'une amende de 12.000 euros dans le cadre d'une procédure simplifiée qui aurait clos l'affaire. Mgr Williamson, contestant le chef d'accusation, avait toutefois refusé de payer et faisait donc l'objet d'un procès pour «incitation à la haine raciale».

(Source AFP)

Le Vatican homophobe

Plutôt que reconnaître que le célibat des prêtres et un dogme religieux empreint de culpabilisation et de frustrations sexuelles sont parmi les causes de passage à l'acte pédophile chez ses prêtres, le Vatican lie la pédophilie et l'homosexualité. Sous entendu "l'homosexualité est aussi une maladie honteuse" ... les gays catholiques apprécieront, les autres aussi d'ailleurs !


Le cardinal Tarcisio Bertone à Santiago, au Chili.
Le cardinal Tarcisio Bertone à Santiago, au Chili

Les scandales de pédophilie qui secouent l'église catholique sont liés à l'homosexualité, pas au célibat des prêtres, a déclaré, lundi 12 avril, le secrétaire d'état du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone.

"De nombreux psychologues et psychiatres ont démontré qu'il n'y avait aucun lien entre le célibat et la pédophilie et beaucoup d'autres, m'a-t-on dit récemment, qu'il y avait une relation entre l'homosexualité et la pédophilie", a dit le numéro deux du Vatican lors d'une conférence de presse à Santiago, au Chili, où il est en visite. "Cette pathologie touche toutes les catégories de gens, et les prêtres à un moindre degré si l'on regarde les pourcentages", a-t-il poursuivi.

Le débat sur le célibat des prêtres a été relancé par les révélations récentes sur des scandales de prêtres pédophiles en Europe et en Amérique du Nord. Benoît XVI n'en a pas moins exclu de modifier une pratique remontant au XIIe siècle (!!!) en déclarant que la chasteté était un don de Dieu et qu'il ne fallait pas l'abandonner sous la pression de "modes culturelles passagères".

Le cardinal Bertone a ajouté, sans autre précision, que le pape prendrait bientôt des initiatives audacieuses sur les affaires de pédophilie dans l'église .... on craint le pire ! ... Du bromure dans le vin de messe ? Quelques castrations pour l'exemple ?

(source Le Monde.fr)

Libre Penseur illustre : Paul Henri Dietrich, baron d'Holbach (1723 - 1789)

Le baron d'Holbach était allemand de naissance et d'éducation, mais français par sa fortune (il avait hérité de son oncle son argent, ses terres et son titre). Le domaine d'Holbach était un lieu de réunion pour les philosophes, principaux penseurs radicaux de la France de la fin du XVIIIe siècle. Il était athée, déterministe et matérialiste : selon Holbach l'Univers est un système complexe de substances matérielles organisées selon des lois causales plutôt qu'une création divine (ce que pensaient la plupart de ses contemporains, mais pas nécessairement les philosophes).
Holbach s'opposait à la monarchie absolue, aux religions d'états et aux privilèges féodaux. On peut dire qu'il était l'un des intellectuels les plus radicaux de son temps. Il a écrit beaucoup d'ouvrages aux idées très libres, qu'il a dû faire publier aux Pays-Bas de façon anonyme. Son titre le plus célèbre est Système de la nature (1770). Un résumé de sa position matérialiste athée a été publié deux ans plus tard: Le Bon Sens, ou Idées naturelles opposées aux idées surnaturelles (1772).
Holbach a tenté de prouver par sa vie que l'on pouvait être à la fois athée et vertueux, contrairement à l'opinion générale d'alors. Rousseau, qui n'aimait pas d'Holbach, le prit comme modèle pour l'«incroyant vertueux» de sa Julie ou La Nouvelle Héloïse. Selon Holbach, l'athéisme était un préalable à toute théorie valide en matière d'éthique. La religion, croyait-il, était fondée sur des dogmes et rituels absurdes et inutiles, tandis que l'éthique devait se baser sur l'utilité sociale et la coopération entre êtres humains.
Le plus étrange à son propos, c'est qu'il avait fait siennes deux positions apparemment incompatibles, car il était à la fois un déterministe résolu et un réformateur social. Il croyait ce qui rendait l'être humain spécial, ce n'était ni l' âme ni le libre arbitre. Nous faisons partie de la Nature, et nos choix et désirs sont aussi déterminés par les lois causales que les mouvements des planètes. Malgré cela, il s'est efforcé d'améliorer le sort de l'humanité en la débarrassant d'institutions injustes et dégradantes comme l'Église et la monarchie absolue.

En 1985, Benoit XVI protégait un prêtre pédophile

Accablé le vieux ?

En 1985, celui qui allait devenir pape aurait appelé à la prudence dans l'examen d'une requête visant à défroquer un prêtre qui avait plaidé coupable de violences sur des enfants.

Alors qu'il n'était encore que cardinal, le pape Benoît XVI a appelé en 1985 à la prudence dans l'examen d'une requête visant à défroquer un prêtre qui avait plaidé coupable de violences sur des enfants, lit-on dans une lettre publiée vendredi. Dans ce courrier en latin, traduit pour l'agence Associated Press, Joseph Ratzinger explique à l'évêque d'Oakland qu'il a besoin d'un délai supplémentaire pour "tenir compte du bien de l'Eglise universelle" dans l'examen de la requête, formulée pour la première fois quatre ans auparavant, visant à décharger le père Stephen Miller Kiesle de son ministère.

Le futur pape souligne que les arguments présentés contre le prêtre américain sont "de nature grave", mais il s'inquiète aussi de ce que "pourrait provoquer l'exemption au sein de la communauté fidèle au Christ, particulièrement en raison de la jeunesse des requérants". La publication de ce courrier, dévoilé par les avocats des victimes, intervient après une série de scandales touchant au pape lui-même, accusé d'avoir mal géré des cas d'abus sexuels lorsqu'il était évêque en Allemagne puis quand il occupait de hautes fonctions au Vatican. Selon The Associated Press, qui a rapporté ces faits, le père Stephen Miller Kiesle avait été condamné à trois ans de mise à l'épreuve en 1978 après avoir plaidé coupable d'avoir attaché et battu deux garçonnets dans un presbytère.

Des documents que Reuters s'est procuré auprès d'un avocat des victimes montrent que les réponses ont tardé à venir, que le Vatican a égaré des documents et qu'au final, les responsables du diocèse d'Oakland s'en sont agacés. Le diocèse avait adressé un courrier à Joseph Ratzinger dès 1981, dans lequel Kiesle demandait à ne plus être chargé d'un ministère et le diocèse sollicitait l'accord de Ratzinger pour qu'il soit "libéré de toutes les obligations de la prêtrise, y compris le célibat". Après avoir reçu la réponse de Ratzinger, en 1985, le prêtre George Mockel avait écrit à l'évêque John Cummins: "Ma lecture de cette lettre est qu'en gros, ils vont s'asseoir là-dessus jusqu'à ce que Steve soit un peu plus vieux. Mon sentiment est que c'est malheureux." Michael Brown, porte-parole du diocèse, s'est refusé à commenter ces courriers. "Je pense que cela démontre que le diocèse a fait ce qu'il fallait en 1978, et en 1987 (Kiesle) a été exclu de la prêtrise", a-t-il cependant dit.

Au Vatican, le père Ciro Benedettini, porte-parole en second de l'Eglise, a dit à Reuters que "Ratzinger, alors cardinal, n'a pas dissimulé l'affaire mais voulait l'étudier avec une plus grande attention pour le bien de toutes les personnes impliquées". Il n'a pas souhaité en dire davantage. Pour l'avocat des victimes, Jeff Anderson, "ce que ces documents démontrent de manière irréfutable, c'est que le cardinal Ratzinger lui-même a non seulement retardé l'éviction du prêtre mais a choisi de protéger la réputation de l'église aux dépens du bien-être des enfants". Les documents n'ont pas été mis au jour auparavant parce que les avocats se concentraient sur les poursuites contre le diocèse plutôt que le Vatican, a ajouté Anderson.

Humour Stéphane Guillon commente les affaires de pédophilie dans l'église


The Thinking Atheist Video




Dieu a-t-il la volonté d'empêcher le mal,
mais il est incapable de le faire ?
Il n'est alors pas tout puissant
Est-ce par incapacité ou mauvaise volonté ?
Il est derechef malfaisant
Est-il à la fois capable et doué de volonté ?
Alors, quelle est l'origine du mal ?
Est-il ni capable ni doué de volonté ?
Alors pourquoi l'appeler Dieu ?
Epicure

Pensez par vous même !
(traduction R.P & C.M)

Conseil de lecture

Dieu n'est pas grand. Comment la religion empoisonne tout
  • Poche: 405 pages
  • Editeur : Pocket (1 avril 2010)
  • Collection : Pocket
  • ISBN-10: 2266198726
  • ISBN-13: 978-2266198721

Présentation de l'éditeur :

Christopher Hitchens, journaliste et polémiste d'exception, lance un pavé dans la mare : la religion empoisonne tout. Elle se mêle de sexe, contrôle nos assiettes, diabolise la science, se fait complice de l'ignorance et de l'obscurantisme. Source de haine, de tyrannie et de guerres, elle met notre monde en danger. Avec un mélange jubilatoire d'érudition et d'humour, s'appuyant sur une argumentation rigoureuse et une parfaite connaissance des textes sacrés, il nous livre un pamphlet intelligent et incisif. Que l'on soit fidèle croyant, fervent agnostique ou indécis, cet ouvrage soulève le débat et fait souffler un vent de liberté de pensée et de paroles.


Biographie de l'auteur :

Baptisé "journaliste le plus brillant de notre époque" par le London Observer, Christopher Hitchens est un véritable phénomène de la presse anglo-saxonne. Anglais en exil à Washington, grand pourfendeur d'icônes (Mère Teresa, Henry Kissinger), diplômé en philosophie, sciences politiques et sciences économiques du Balliol College d'Oxford, il est écrivain et chroniqueur à Vanity Fuir, Harper's Magazine, Vogue, The London Review of Books ainsi que pour le supplément littéraire du Times. Il a écrit pendant vingt ans pour l'hebdomadaire américain The Nation, critiquant le gouvernement Reagan et Bush père, ainsi que la première Guerre du Golfe, mais démissionne en 2003 pour cause de désaccord éditorial. Volontiers qualifié d'" électron libre ", il a été nommé à la 5e position du classement des 100 plus grands intellectuels d'aujourd'hui par le magazine américain Foreign Policy et le mensuel britannique Prospect.

A lire de toute urgence !

Allah, marque déposée (extraits d'un article de Christopher Hitchens)

Un étudiant indonésien tenant le Coran Dadang

Au début de cette année, en Malaisie, des manifestations de haine ont éclaté après la sentence prononcée par le juge de la Haute Cour Lau Bee Lan sur l'appellation qu'il convient de donner au Seigneur. Des factions islamistes s'étaient plaintes que les chrétiens du pays utilisent le mot «Allah» dans leurs offices et leurs publications. En langue malaise, il se trouve que c'est le mot employé pour désigner Dieu, et les chrétiens auraient donc bien du mal à s'en passer.

La décision de la Cour était pour le moins restrictive: le journal Catholic Herald avait le droit d'utiliser le terme «Allah» dans son édition malaise, à condition d'être vendu «uniquement dans les églises et de porter la mention RÉSERVÉ AUX NON MUSULMANS.» Mais c'était encore trop d'indulgence aux yeux des islamistes. Plusieurs églises et institutions chrétiennes ont été incendiées et dégradées, et le gouvernement malais a publiquement déploré le jugement de la haute cour. Selon Associated Press, les autorités redoutent que «la synonymie du terme «Allah» et du terme «Dieu» sème le trouble dans l'esprit des musulmans et que cela les amène, de ce fait, à se convertir au christianisme.» Le danger semble pourtant contenu: la majorité des 2,5 millions de chrétiens de Malaisie appartient aux communautés chinoise ou indienne. Il y a donc une légère mais indéniable intention raciste de la part des islamistes malais quand ils exigent le monopole ethno-linguistique du mot divin.

Les faits sont révélateurs et inquiétants à plusieurs égards. Tout d'abord, cela se passe dans l'un des États musulmans réputé parmi les plus «modérés» du globe. Il est fort à craindre que ce type d'intolérance essaime en Indonésie voisine, dont la langue, très proche du malais, utilise également le terme «Allah» pour le «mot en D», et ce dans toutes les confessions. Les islamistes indonésiens pourraient ainsi renforcer la pression, déjà forte, qu'ils exercent sur la minorité chrétienne du pays, et ils disposeraient d'une nouvelle arme pour imposer l'islam par voie de charia.

Les propagandistes islamistes aiment à rassurer l'Occident candide en expliquant gentiment que tous, chrétiens, juifs et musulmans, nous louons le même Dieu. Nous sommes tous les enfants d'Abraham, et patati et patata. Nous sommes tous des «Peuples du Livre», et repatati et repatata. Mais s'il est vrai que le Coran s'inspire largement du Pentateuque et du Nouveau Testament, il n'en est pas moins vrai qu'on ne le considère généralement digne de foi que quand il est rédigé ou récité en arabe. Le sectarisme de certains, non dénué d'arrière-pensées racistes et nationalistes, démontre qu'au fond, les intégristes, loin d'être monothéistes, pensent qu'il existe plusieurs dieux et que le leur est naturellement le meilleur.

Cette révélation troublante n'est peut-être pas encore tombée dans l'oreille des djihadistes. Elle vient toutefois allonger la longue liste de conflits réels et potentiels qui découlent de l'infinité des sujets dont les fondamentalistes musulmans font leur miel pour se prétendre lésés, et pour prétendre à la violence. Qui eût cru qu'ils ne se rendraient pas compte, jusqu'à l'an dernier, qu'il existait des non musulmans parlant la même langue qu'eux? Qui eût prédit que dans les semaines suivant cette incroyable découverte, on retrouverait les mêmes foules hurlantes, les mêmes prédicateurs haineux et les mêmes immeubles en feu?

L'arabe est une langue magnifique, littéraire et poétique, dont les dérivés (tel le mot «algèbre») peuplent les dictionnaires occidentaux et, entre autres, les cartes d'Espagne (Alhambra, Alcázar, etc...). Les islamistes pourraient être flattés que dans certains pays d'Europe méditerranéenne et d'Asie, les chrétiens emploient le mot arabe pour désigner Dieu. (Ce qui doit également être le cas des athées du coin, qui ont besoin du mot pour affirmer résolument que Allah n'est pas grand et que, d'ailleurs, il n'existe pas.) Mais non, le sectarisme passe avant tout. Dans les salles de rédaction, les correcteurs devraient peut-être envisager de traduire systématiquement «Allah Akbar» par «Allah est grand,» et «Inch'allah» par «Si Allah le veut,» plutôt que par «Si Dieu le veut.» Cependant, si ces mesures linguistiques étaient adoptées, nul doute qu'elles provoqueraient là encore le même lot d'émeutes, d'incendies et de tueries.

Christopher Hitchens*
Traduit par Chloé Leleu

Petite phrase grands effets

« Pesez bien les raisons qu’il y a de croire ou de ne pas croire, ce que votre religion vous enseigne, et vous oblige si absolument de croire. Je m’assure que si vous suivez bien les lumières naturelles de votre esprit, vous verrez au moins aussi bien, et aussi certainement que moi, que toutes les religions du monde ne sont que des inventions humaines, et que tout ce que votre religion vous enseigne, et vous oblige de croire, comme surnaturel et divin, n’est dans le fond qu’erreur, que mensonge, qu’illusion et imposture. »

Extrait du testament du curé Jean Meslier (1664 - 1729)

Libres Penseurs, un peu d'histoire

Il y a toujours eu des libres penseurs, des esprits émancipés, des "briseurs" d'images. Epiame, Lucrèce, en furent, dans l'Antiquité, de remarquables exemples. On en trouve même dans les époques les plus sombres du Moyen-Age. Les Vanini, Giordano Bruno, Jean Huss, Dolet, etc., pourchassés, emprisonnés, réduits au silence, devaient très souvent s'expatrier. Par la force des choses, ils furent amenés à correspondre avec des penseurs, des savants de différents pays qui poursuivaient, de leur côté, la même oeuvre d'émancipation des consciences.

Au XIXe siècle, les libres penseurs ne sont plus obligés, en règle générale, de se cacher, d'agir clandestinement pour échapper à leurs tourmenteurs. Ils vont former des groupements, afin d'unir leurs efforts pour une efficacité plus grande.

Au moment précis où les anticléricaux révolutionnaires de France s'attaquaient aux privilèges du clergé (ce qui incitait la Papauté à organiser, contre notre pays, la croisade de toutes les têtes couronnées d'Europe), des mouvements rationalistes apparaissaient en Angleterre et aux États-Unis - l'ambiance du protestantisme étant, dans l'ensemble, moins hostile et moins réactionnaire que celle du catholicisme romain. Dès 1792, Thomas Paine, contemporain de nos Voltaire, Diderot, Holbach et autres courageux écrivains, dont la pensée féconde prépara l'immortelle explosion de la Révolution française, publia son livre "L'âge de la Raison". En 1831, le premier journal libre penseur paraissait à Boston. Il s'appelait " L'lnvestigator ", mais son existence fut de courte durée, en raison des poursuites dont il fut l'objet de la part des puritains. Mais, depuis 1873, les libres penseurs des États-Unis publiaient le "Truth Seeker ", qui est donc l'organe rationaliste le plus ancien du monde entier et qui en fut, pendant longtemps, le plus important.

Aux U.S.A., comme, en Angleterre et dans les pays du Commonwealth, la Libre Pensée se recrutait plutôt dans les éléments cultivés ou semi-cultivés. Les milieux ouvriers ne semblaient guère touchés par sa propagande. On sait qu'il n'en a pas été de même en Belgique, en Italie, en France. C'est surtout en France que cette action prendra le caractère social le plus accentué.

Dès 1835, on note les plus anciens de ces groupes européens, mais leur existence fut éphémère. Quant aux Carbonaris et aux Blanquistes, très actifs dans les pays latins, leur action fut de nature plutôt politique, mais cependant presque toujours nettement anticléricale. En 1847, un cercle de Libre Pensée était fondé à New-York, sous le titre "La Convention des Infidèles". En France, après le coup d'État de 1851 qui amena la chute de la deuxième République et le rétablissement de l'Empire, la plupart des militants libres penseurs durent s'expatrier. Certains se réfugièrent en Suisse ou en Angleterre, mais le plus grand nombre émigra en Belgique. Ils participèrent à la fondation des premières sociétés de Libre Pensée belge. Les plus anciennes (elles existent encore), sont “ L'Affranchissement ” et “ Les Solidaires ”, de Bruxelles, respectivement fondées en 1854 et 1857. Celle d'Anvers est également très ancienne.

Les proscrits français avaient d'excellents motifs pour être ardents ennemis du cléricalisme. L'attitude du Haut Clergé avait été ignoble dans la période qui suivit le 2 décembre. Pour s’en convaincre, il nous suffira de rappeler quelques-unes des apostrophes les plus cinglantes de Victor Hugo dans "Les Châtiments", "L'histoire d'un crime", “ Napoléon le Petit ”. Il fallut attendre la chute de l'Empire et la proclamation de la IIIe République pour que la Libre Pensée puisse agir au grand jour. Mais il ne faudrait pas en déduire qu'elle était demeurée inactive durant les dix-huit longues années du règne de "Badinguet". Notons pourtant que les libres penseurs de France, et particulièrement les proscrits du 2 décembre, ont joué un rôle de premier plan, d'abord dans la création de l'Association internationale des Travailleurs, plus connue sous le nom de "Première Internationale", et, ensuite, dans la fondation de la Fédération Internationale de la Libre Pensée. Nombre de militants ont, du reste, collaboré à ces deux illustres associations car, à l'époque, on ne séparait pas la Libre Pensée du Socialisme et de la Démocratie.

(source blog des Libres Penseurs des Yvelines)

Pédophilie : le numéro 2 du Vatican a tenté d'étouffer le scandale du prêtre américain

C'est l'actuel numéro deux du Vatican qui a tenté, plus que le pape Benoît XVI, d'étouffer le scandale d'un prêtre américain accusé d'avoir abusé de 200 enfants sourds, selon des documents rendus publics lundi par l'hebdomadaire allemand Die Zeit . Selon Die Zeit, qui publie un fac similé de documents du Vatican, le cardinal italien Tarcisio Bertone, un ami personnel de Benoît XVI qui est actuellement secrétaire d'Etat du Saint-Siège, a joué en particulier un rôle de "frein" dans l'éclaircissement de cette affaire, dans laquelle le pape a été mis en cause dans des documents publiés par le New York Times .

Lors d'une réunion de crise convoquée en 1998 au Vatican sur le cas du père Murphy, accusé d'avoir abusé de 200 enfants sourds d'une école du Wisconsin (nord des Etats-Unis), Mgr Bertone a soulevé de nombreux obstacles face à "l'éventualité d'un procès" au sein de l'Eglise, selon le compte rendu de la séance. Il a notamment fait part de "la difficulté immanente du procès dans le cas d'un tel crime, qui doit être traité dans le secret le plus absolu", selon ce document. Pour Mgr Bertone, il aurait également été difficile de constituer des témoignages et des preuves "sans élargir le scandale". Pour
Die Zeit, le cardinal a ainsi voulu, à l'époque, "éviter un scandale à son chef", le cardinal Ratzinger, qui dirigeait alors la Congrégation pour la doctrine de la foi (de 1981 à 2005), dont il était numéro deux. (source AFP/ Le Point)

Un peu d'humour ... pour se mettre en forme


NO COMMENT !

Marche sur le feu ... ça s'explique !



A la Réunion, c’est en l’honneur de la déesse pandialy qu’ont été organisées les marches sur le feu hier, à Sainte Marie et Saint Denis. Beaucoup de monde s’est pressé autour des temples pour tenter d’apercevoir le prêtre et les fidèles marcher sur les braises.

Ceux qui restent impressionnées de voir des marcheurs sur le feu passer sur des braises chauffées à plus de 800 degrés, doivent savoir que la réalité de la thermodynamique réduit considérablement les invocations surnaturelles d'un tel "tour de force". Si les marcheurs sur le feu répondent que ces simples lois physiques ne sont pas pertinentes dans leur cas, il suffit de leur demander de marcher sur une plaque de métal chauffée à une température identique aux charbon de bois (800°), et de voir si leurs exceptionnelles capacités s'appliqueront aussi dans ce cas, ou si leur pouvoir de concentration est toujours intact.
La faible conductivité et capacité calorifique du charbon de bois sont les principaux facteurs qui rendent la marche sur le feu possible, aucune explication paranormale n'est utile pour expliquer ce phénomène. Il y a cependant d'autres explications qui méritent d'être mentionnées. Le sang, par exemple, est très efficace pour ce qui est de distribuer la chaleur à travers tout le corps. Toute chaleur entrant par les pieds est rapidement dispersée, empêchant toute accumulation locale.
La perception de la douleur est une expérience très subjective, elle peut se voir affectée par de nombreux facteurs, comprenant des émotions et des états mentaux différents. Certains marcheurs sur le feu sentent une petite douleur, voire pas du tout pendant leur passage, d'autres davantage. Il est possible de réduire cette douleur en se motivant et en augmentant sa confiance dans la réussite de l'exercice, en se débarrassant du sentiment de peur. D'autres techniques de contrôle de la respiration, techniques de relaxation et autres méthodes de distraction, peuvent toutes avoir un effet significatif sur la subjectivité de la douleur ressentie. Cependant, les brûlures et la thermodynamique, quant à elles, ne sont pas subjectives.
Il y a un phénomène qui, pendant longtemps, a été considéré comme l'explication principale de l'absence de brûlures pendant la marche sur le feu : l'effet Leidenfrost. Cet effet a lieu quand un liquide vaporisé agit comme isolant ou comme barrière à la conduction calorifique. Qui n'a jamais vu une goutte d'eau glisser sur une surface métallique brûlante (comme celle d'une poêle ou d'une casserole) ? La même goutte d'eau ne "survivrait" pas aussi longtemps sur une surface froide. Ceci est dû à l'eau vaporisée entre la goutte d'eau et la source de chaleur. Les gaz sont mauvais conducteurs, la vapeur sous la goutte sert d'isolant contre la chaleur réduisant considérablement la conduction de l'énergie thermique à travers elle. Dans le cas de la marche sur le feu, la transpiration sous les pieds, la moiteur à cause de la chaleur à proximité des braises ou de la nervosité, pourrait jouer ce rôle en isolant quelque peu les pieds de la chaleur. Cependant, cet effet n'est pas la principale explication de l'absence de brûlures aux pieds, certains marcheurs sur le feu prenant le soin de bien essuyer leurs pieds avant de passer afin d'éviter que les charbons de bois ne collent.
L'absence apparente de douleurs et de brûlures (ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en ai jamais) sous les pieds des marcheurs leur confèrent un statut de "surhomme" qu'ils ne méritent pas. "L'exploit" de la marche sur le feu fascine encore par ce mystérieux pouvoir à "transcender" la réalité et à la faire plier sous la volonté. De nombreuses personnes sceptiques, et ayant un point de vue rationnel de la (dé)marche sur le feu, ont réalisé cet "exploit" sans plus de difficultés que les fakirs munis de leur "concentration extrême". Les mécanismes ordinaires de transfert d'énergie et la nature de la marche sur le feu elle-même, sont les seules invocations utiles. Les charbons de bois sont pauvrement conducteurs, ils contiennent une énergie thermique relativement faible, peu de temps est passé sur les braises, une petite partie du pied seulement entre en contact avec les charbons de bois. Tous ces facteurs concourent à réduire grandement la quantité de chaleur conduite dans les pieds.

(explications résumées issues du site Charlatans Infos : http://charlatans.info/marchesurlefeu.shtml )

Burqa ... Le Conseil d'Etat en dessous de tout !


Le 30 mars 2010, le Conseil d’Etat a remis au Premier ministre les résultats de l’étude relative aux possibilités juridiques d’interdiction du port du voile intégral. Le chef du gouvernement avait sollicité l’avis des Sages : pouvait-on parvenir à une interdiction qui soit « la plus large et la plus effective possible », sans « blesser nos compatriotes de confession musulmane » ? 
Les Sages rejettent l’interdiction générale en indiquant que « seule la sécurité publique et l’exigence de lutte contre la fraude » fondent une interdiction juridiquement solide « mais uniquement dans des circonstances particulières en temps et en lieux ».
Ils repoussent le principe de laïcité comme fondement possible en précisant que la laïcité s’impose aux institutions et aux agents publics et non pas à la société et aux individus, sauf exception comme dans les établissements scolaires.
Ils proposent une loi et des mesures dissuasives visant à « un processus d’extinction du phénomène ».

Nos sages seraient-ils frileux ? Peureux ? Lâches ? Séniles ? En effet, ils font bien peu de cas de la laïcité ! Selon nous, elle s'impose bien à la société et aux individus qui la composent dans leurs faits et gestes exprimés dans l'espace public. Ce que les individus font avec leurs croyances dans leurs sphères privées ne concerne qu'eux, effectivement.