Lire : Interview du Président de l'Observatoire International de la Laïcité


Jean-Michel Quillardet

Les revendications identitaires sont inquiétantes !

Dans une interview parue ce week-end dans Le Monde, Jean-Michel Quillardet, grand maître du Grand Orient de France de 2005 à 2008, actuellement président de l’Observatoire international de la laïcité, explique l’importance d’une telle institution face à des revendications identitaires inquiétantes. Cette structure a été créée en septembre 2008 pour « défendre et enseigner la laïcité et les principes républicains ». Selon ses promoteurs, l’Observatoire a aussi vocation « à fédérer l’ensemble des énergies laïques ».

Le projet de loi interdisant le port du voile intégral au nom de la défense de l’ordre public et du respect de la dignité est examiné à partir du mardi 6 juillet par les députés. Pour vous, cette tenue constitue-t-elle aussi une atteinte à la laïcité ? Si l’on s’en tient aux termes stricts de la définition de la laïcité, c’est-à-dire la séparation du temporel et du spirituel, alors non, le port du voile intégral n’est pas une atteinte à la laïcité. Mais si, comme nous le pensons au sein de l’Observatoire, on considère que la défense de la laïcité a un objet plus large, qu’elle inclut les atteintes aux principes de l’égalité républicaine et la lutte contre les visées communautaristes, alors là, effectivement, on se trouve face à l’application des principes de laïcité contre les dérives communautaires.

Le port de la burqa traduit incontestablement une volonté intégriste de certains musulmans de remettre en cause les valeurs qui fondent le pacte républicain et l’humanisme. C’est pour cette raison que l’Observatoire soutient le principe d’une loi, même si l’on sait que son applicabilité pose problème. Si la loi est votée et qu’elle est ensuite retoquée par le Conseil constitutionnel ou la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), ce serait une victoire pour les intégristes. C’est pour cette raison que je défends aussi l’éducation aux valeurs républicaines, à la liberté de la femme, à la laïcité. A cet égard, le texte de la résolution parlementaire était parfait, mais on a peu parlé de la résolution et on va beaucoup parler de la loi.

Au-delà du voile intégral, quels types d’atteinte à la laïcité avez-vous relevés depuis la création de l’Observatoire ? Un triple phénomène nous inquiète. Le plus récent concerne la « religiosisation » des problèmes de société. On nous répète : « L’Europe, la France ont des racines chrétiennes » ; « on ne peut pas donner du sens à l’existence sans une conception métaphysique des choses « . Ce discours est dangereux, car il oppose deux conceptions de l’homme. Or c’est celui du président de la République depuis son discours du Latran ; il est sorti, avec cette approche, de la tradition républicaine.

Je ne conteste pas que les religions ont un rôle à jouer dans la société et dans certains débats, mais il apparaît aujourd’hui que, dans la République dite laïque, on n’arrive pas à comprendre que d’autres pensées, l’athéisme, l’agnosticisme, le doute, sont nécessaires. D’une manière générale, il me semble que les religions prennent le pas sur la vocation laïque.

De plus, ce discours radicalise les positions : chez les religieux, notamment les musulmans, et chez ceux qu’il faut bien appeler les intégristes laïques. Ces derniers utilisent désormais la défense de la laïcité pour combattre « l’islamisation de la société », alors qu’ils manifestent en fait un racisme anti-arabe. C’est d’autant plus gênant que ces gens ne parlent jamais de laïcité face au christianisme ou au judaïsme, alors même qu’il existe des intégrismes dans toutes les religions. Nous dénonçons cette instrumentalisation politique du combat laïque par des groupes d’extrême droite et par les intégristes laïques.

Plus largement, les revendications identitaires et religieuses, notamment islamiques, sont inquiétantes, car elles remettent en cause l’unité républicaine. Nous pensons que l’islam est parfaitement compatible avec la République. Ce n’est pas l’islam qui pose problème. Le vrai problème est l’échec de la politique de la ville et de l’intégration. Dans les quartiers, on constate une déshérence sociale, une déstructuration citoyenne. Certains se retournent vers un islam politique, radical. Et l’on s’aperçoit incidemment que certains se considèrent « musulmans » avant d’être « citoyens ».

Face à ces évolutions, dans quel état est le camp laïc ? Les associations de défense de la laïcité sont pour certaines un peu anciennes, un peu vieillies, peu actives. Elles sont en outre plutôt axées sur la défense de la loi de 1905, la séparation des Églises et de l’État, l’anticléricalisme classique de la IIIe République.

Les obédiences maçonniques aussi défendent la laïcité, mais leur message est troublé par le fait que ce sont des obédiences maçonniques ! Enfin, face à l’islam, d’autres associations, dans la crainte d’apparaître racistes ou discriminatoires, se montrent parfois complaisantes à l’égard de manifestations ostentatoires.

Ainsi, la Halde a pris, selon nous, des décisions inquiétantes quant à l’application des principes de laïcité. Au nom de la lutte contre les discriminations, qui est parfaitement légitime, sa conception très ouverte de la laïcité oublie parfois le principe de neutralité de l’État, prenant le risque de faire passer le différentialisme avant ce qui permet de nous rassembler. A contrario, alors que la CEDH a parfois été mise en cause pour faire passer la liberté religieuse avant le principe de laïcité, la jurisprudence évolue et prend en compte la spécificité de chaque pays, notamment la tradition laïque ; c’est plutôt positif.

Dans ce contexte, l’Observatoire avait une place à prendre notamment sur la réflexion et le débat public. Face à la montée des communautarismes, à l’ethnicisation de la société, il faut aller au-delà de la défense de la loi de 1905. Notre conception de la laïcité n’est pas d’être « contre » les religions.

Le ministre de l’éducation a demandé aux responsables d’établissements privés de masquer les signes religieux durant les épreuves du baccalauréat. Cela relève-t-il de cet « intégrisme laïque » que vous évoquez ? Non. Cela ne me choque pas car ces établissements participent dans ce cas au service public. L’idéal serait de faire passer toutes les épreuves dans le public !

Le P.S et la burqa ... Ni pour, ni contre


Débute aujourd’hui même l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi du gouvernement « interdisant la dissimulation du visage ». Un texte qui instaurera une interdiction du voile intégral sur l’ensemble de l’espace public. Le PS proposait que cette interdiction se limite aux services publics et à certains commerces. Il y a encore quelques jours, dans les colonnes de La Croix, leur chef de file, Jean-Marc Ayrault, entretenait le doute sur la ligne que comptaient défendre les socialistes. Le président du groupe PS au Palais Bourbon expliquait ne pas vouloir « faire obstacle au vote d’une loi » et, dans le même temps, ne pas savoir encore s’il prônerait l’abstention auprès de ses troupes.

Mais d’après son entourage, c’est l’abstention que compte défendre le patron des parlementaires PS, aujourd’hui, lors de leur réunion de groupe hebdomadaire. Mais « ça n’est pas une abstention de confort », tente-t-on d’argumenter dans les couloirs de l’Assemblée : « La République n’a pas à s’excuser de vouloir faire appliquer les principes républicains. Seulement, nous doutons que l’interdiction du voile sur l’ensemble de l’espace public soit conforme au Droit et qu’elle soit tout simplement applicable. Par ailleurs, nous tenons à rappeler que la burqa a été instrumentalisée par la droite. »

Ne pas s’opposer, mais ne pas cautionner totalement, c’est le sens que semble vouloir donner Jean-Marc Ayrault à cette abstention. Un « ne pas ne pas » qui a pris le relais du « ni ni » défendu à l’origine par Martine Aubry. En début d’année, la Première secrétaire avait en effet emmené le parti à la rose sur une position encore plus difficilement tenable : le parti n’était ni pour la burqa, ni pour une loi ! Un « ni ni » que beaucoup au PS attribuent volontiers à la « culture » de Martine Aubry, rappelant au passage l’épisode des créneaux horaires accordés aux musulmanes par la maire de Lille dans les piscines de sa commune.

Mais si le « ni ni » d’Aubry ne faisait pas que des heureux dans les rangs socialistes, le « ne pas ne pas » d’Ayrault ne convainc pas tout le monde pour autant. Certains députés PS pourraient choisir de voter contre le texte. Il faut s’attendre aussi à ce que Manuel Valls et Aurélie Filippetti, montés très tôt au créneau en faveur d’une interdiction totale du voile intégral, se prononcent pour le texte présenté par la majorité. Deux autres élus le feront, c’est certain : Odile Saugues, députée du Puy-de-Dôme, et Jean-Michel Boucheron, député d’Ille-et-Vilaine. Ce dernier se montre extrêmement dur avec son parti : « Cette loi, disent certains au PS, serait un marteau-pilon pour écraser une mouche. D’autres expliquent qu’elle n’est pas applicable. D’autres enfin ne veulent pas la voter parce que l’UMP en est à l’origine. Mais tout ça est ridicule. C’est de la politique politicienne. On est gêné aux entournures. Au début, nous étions contre. Finalement, nous ne sommes plus contre, mais nous allons nous abstenir ! Le PS crève de ce genre d’atermoiements… »

Les « atermoiements » du PS sur la nécessité d’une loi sur les signes religieux à l’école avaient duré quinze longues années. Pour ce qui est d’une loi sur le voile intégral, ils n’auront duré que onze mois. Onze mois qui devraient donc se conclure par… un appel à l’abstention !

Une critique littéraire de la bible !


Extrait du spectacle de Yann Guillarme

Vous prendrez bien encore un petit Luchini pour la route ?


Invité de l'émission "La Grande Librairie" sur France 5, Fabrice Luchini nous parle avec talent, intelligence et culture de Céline, Proust, Baudelaire, Flaubert, Nietzsche ... etc.

Empreintes : Fabrice Luchini


Un extrait de l'émission "Empreintes" sur France 5, un documentaire sur Fabrice Luchini que nous avions beaucoup aimé.

Amor Fati


Amor Fati est une locution latine qui fut introduite par Nietzsche. Amor Fati signifie « l'amour du destin » ou « l'amour de la destinée ».

L’Amor Fati est souvent assimilé au fatalisme, mais c'est un contre sens. L'Amor Fati doit plutôt être considéré comme un amour du devenir et du chaos que constitue la réalité. Cet amour n’est pas une résignation passive face à ce qui arrive, ce n’est pas une obéissance servile aux évènements.

L'Amor Fati est la conviction profondément ancrée en soi que le devenir et le chaos sont bénéfiques parce qu’ils nous permettent d’exprimer notre puissance afin de s’épanouir. Ce concept s'illustre par cette citation : « tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » (Crépuscule des Idoles, 1888). En effet tout événement qui survient, même le plus atroce, est l’occasion de se dépasser, de devenir plus fort et donc de se sentir plus vivant et plus affirmatif. C’est pourquoi la souffrance en elle même n’est pas rejetée par Nietzsche : elle fait partie de la réalité et elle est à la fois inéluctable et nécessaire. Il est donc vain et inutile de chercher à la supprimer, mieux vaut chercher à la maîtriser, car cette maîtrise aboutit à la création, étape obligatoire dans l'accomplissement de l'être menant à la figure du surhomme.

Ainsi l’Amor Fati permet de comprendre que toute la réalité est bonne. Par conséquent, alors que tout le malheur de l’homme est de se sentir étranger sur cette terre, l’Amor fati lui permet de se réconcilier avec la réalité. Il permet d’affirmer un idéal « celui de l’homme le plus généreux, le plus vivant et le plus affirmateur, qui ne se contente pas d’admettre et d’apprendre à supporter la réalité telle qu’elle fut et telle qu’elle est, mais qui veut la revoir telle qu’elle fut et telle qu’elle est, pour toute l’éternité, qui crie insatiablement da capo, en s’adressant non pas à lui, mais à la pièce et au spectacle tout entier, et non pas seulement à un spectacle, mais au fond à celui qui a besoin de ce spectacle et le rend nécessaire ; parce qu’il ne cesse d’avoir besoin de soi et de se rendre nécessaire » (Par-delà bien et mal, 1886 ).

« Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même  »

Référence : Nietzsche et la philosophie de Gilles Deleuze
Source : Wikipédia

Manif de soutien à Didier Porte et Stéphane Guillon



Stéphane Guillon et Didier Portent se sont fait virés de France Inter, syndicats et auditeurs ne l’acceptent pas. C’est pour cela qu’ils se sont réunis devant la Maison Ronde pour manifester contre ces licenciements "abusifs".

Chaque matin, c’était près de 2 millions d’auditeurs sur France Inter. À 7h55, tribune libre aux humoristes, le temps d’une chronique. Enfin, libre.. c’est vite dit.

Didier Porte et Stéphane Guillon, trop "insolents", ont été renvoyés. Pour la première fois, l’intersyndical et les auditeurs se sont réunis devant la Maison de la Radio pour manifester leur mécontentement. Ils étaient environ 2000 personnes, jeudi 1er juillet à 18h. Certains appellent à boycotter France Inter, d’autres à la réintégration de Porte et Guillon.

Les auditeurs ont écrit en masse à France-Inter mercredi pour exprimer leur mécontentement et leur colère, par boîte de messagerie, il y aurait en moyenne quatre fois plus de messages que de coutume.

Nous prendrons aussi notre plus belle plume pour dire à messieurs Hesse et Val tout le mal que nous pensons de leur décision de petits chefs aux ordres d'un pouvoir qui visiblement ne supporte pas la critique, l'humour et la caricature.

La minute nécessaire ...


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Vérifions si sa sainteté est sérieuse comme un pape ...

Jack-Alain Léger


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Auteur d’une œuvre considérable, scandaleusement méconnue, sous plusieurs identités d’emprunt (Melmoth, Dashiell Hedayat, Eve Saint Roch, Paul Smaïl), c’est sous son pseudonyme usuel que Jack-Alain Léger signe deux pamphlets vivifiants à l’encontre de l’Islam : "Tartuffe fait ramadan", et "A contre Coran".

A travers ses romans aux fortunes diverses, dont le seul dénominateur commun est une liberté absolue de ton, Léger crie, seul contre tous, son indignation contre toute forme d’aliénation ou d’affadissement de la société et de la culture. Doué de mémoire, souvent génial, libre ("ingérable" pour ses éditeurs successifs), ne refusant aucun combat, il éblouit ou il irrite : c’est le lot des hommes intègres, contre les intégristes de tout poil.

Dénonçant au fil de ses livres les mécanismes de la pensée toute faite, Jack-Alain Léger ne se fait pas que des amis du côté des politiques, des gens de pouvoir, des journalistes ou autres critiques littéraires. Enfant des lumières, il dénonce tous les obscurantismes. Sa thymie bipolaire nous offre à la fois des pages intimes de grande sincérité, soit des écrits bouillonnants et colorés.

Plume alerte, c’est dans le texte faut le rencontrer.

Bibliographie : Monsignore (1976), Autoportrait au loup (1982), Wanderweg (1986), le Siècle des ténèbres (1989), le Roman (1991), Jacob Jacobi (1993), Ma vie (titre provisoire) (1997), On en est là (2003), Tartuffe fait ramadan (2003), A contre Coran (2004), Hé bien ! la guerre (2006)

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Jiddu Krishnamurti


Jiddu Krishnamurti (1895-1986) naquit en Inde et fut pris en charge à l’âge de treize ans par la Société théosophique, qui voyait en lui « l’Instructeur du monde » dont elle avait proclamé la venue.

Très vite Krishnamurti apparut comme un penseur de grande envergure, intransigeant et inclassable, dont les causeries et les écrits ne relevaient d’aucune religion spécifique, n’appartenaient ni à l’Orient ni à l’Occident, mais s’adressaient au monde entier. Répudiant avec fermeté cette image messianique, il prononça à grand fracas en 1929 la dissolution de la vaste organisation nantie qui s’était constituée autour de sa personne ; il déclara alors que la vérité était « un pays sans chemin », dont l’accès ne passait par aucune religion, aucune philosophie ni aucune secte établies.

Tout le reste de sa vie, Krishnamurti rejeta obstinément le statut de gourou que certains voulaient lui faire endosser. Il ne cessa d’attirer un large public dans le monde entier, mais sans revendiquer la moindre autorité ni accepter aucun disciple, s’adressant toujours à ses auditeurs de personne à personne. A la base de son enseignement était la conviction que les mutations fondamentales de la société ne peuvent aboutir qu’au prix d’une transformation de la conscience individuelle. L’accent était mis sans relâche sur la nécessité de la connaissance de soi, et sur la compréhension des influences limitatives et séparatrices du conditionnement religieux et nationaliste. Krishnamurti insista toujours sur l’impérative nécessité de cette ouverture, de ce « vaste espace dans le cerveau où est une énergie inimaginable ». C’était là semble-t-il, la source de sa propre créativité, et aussi la clé de son impact charismatique sur un public des plus variés.

L'une de ses convictions de base est que les transformations de la société ne peuvent s'accomplir sans une transformation de la conscience de chaque individu. "La vérité est en nous", même si, pour la rechercher "une collaboration amicale sans aucune autorité est préconisée". Pour Jiddu Krishnamurti, l'important est donc la connaissance de soi, libérée des contraintes et des limites de la religion et du nationalisme. L'homme a créé les représentations religieuses pour satisfaire un besoin de sécurité. Il prône la mise en doute de toute parole émanant d'une autorité, quelle qu'elle soit.

"Citoyen du monde", il voyage beaucoup pour enseigner sa pensée, aux Etats-Unis, où il réside et meurt, en Angleterre, en Suisse (rencontres estivales de Saanen), en Inde.

Pensée du jour ...

On dit, si cet homme qui remplit si bien sa place vient à mourir comment fera-t-on ? Mais il est remplacé et cela va. 

On dit, si nous ne faisons pas telle chose cette année, qu’est-ce qui arrivera ? Rien. 

Si tel changement n’a pas lieu dans l’administration, tout est perdu ! Non, on s’en tire.

Il faut faire et faire faire à chacun son devoir et quant on ne le fait pas cela revient encore à peu près au même … 

Charles Joseph de Ligne dit « Le Prince de l’Europe ».

Où va la République ?


Lundi 28 juin 2010, c’est François Fillon en personne qui inaugure, avec 800 invités aux frais du contribuable, la construction de la méga-mosquée d’Argenteuil.

Le Premier Ministre du pays qui se prétend le plus laïque du monde a fait, en outre, l’éloge de l’Islam de France, « un Islam de paix et de dialogue", une religion du "juste milieu" où l’on vit sa foi dans le respect "des principes de la République". Ben voyons ! On croit rêver ! Comme si c’était le rôle du Premier ministre de s’afficher - à côté d’une fillette voilée - en compagnie des islamistes de l’UOIF qui n’hésitent pas à organiser des conférences avec le raciste antisémite Hassan Iquioussen ou le gourou Youssef al-Qaradawi qui justifie la mise à mort des apostats et des homosexuels en terre d’islam !

Où va la République ? Où est passé son principe de laïcité ? On s'interroge ! Rappelons tout de même que depuis 1905 et la loi de séparation des églises et de l’Etat, une présence officielle dans un lieu de culte est impensable, inacceptable !

Flash Mob


Vous connaissiez le Flash Mob ?

Une flash mob, terme anglais traduit généralement par foule éclair ou mobilisation éclair, est le rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y effectuer des actions convenues d’avance, avant de se disperser rapidement. Le rassemblement étant généralement organisé au moyen d’Internet, les participants (les flash mobbeurs ou flash mobbers en anglais) ne se connaissent pas pour la plupart. Le terme foule éclair s’applique généralement seulement aux rassemblements organisés via des médias sociaux.

Le 8 septembre 2009, à l'occasion du spectacle d'ouverture du Oprah Winfrey Show, d'Oprah Winfrey, sur Michigan Avenue à Chicago, les Black Eyed Peas entament leur tube Gotta Feeling. Au début et contre toute attente, s'agissant d'une chanson réputée entraînante, la foule reste de marbre, et seule une personne à l'avant danse. Cependant, à mesure que la chanson avance, de plus en plus de personnes se mettent à danser la même chorégraphie, de proche en proche. Devant Oprah médusée, les 20 000 personnes présentes finissent ensemble la chanson avec la même chorégraphie.

Faut avouer que c'est très sympa ! On pourrait peut-être appliquer les Flash Mob à des manifestations plus citoyennes ? Plus engagées ? Plus révolutionnaires ?

Des coups ou la Burqa !


Lu dans la presse quotidienne locale de ce matin ...

Va-t-on encore oser nous dire que l'islam est une religion de paix et de tolérance ?
Voilà, en fait, le sort réservé aux femmes qui osent vouloir exister par ces petits ayatollahs machos et conditionnés par un dogme archaïque, imbécile et rétrograde.
Quant au discours du type : ce n'est pas l'islam, c'est de l'intégrisme musulman, il passe de moins en moins car c'est bien cette religion (comme tant d'autres mais pour d'autres contraintes) qui permet voire encourage cela !

Marcel Conche philosophe (2)



Michel Onfray évoque la figure et le parcours philosophique de Marcel Conche, avec le petit-fils de ce dernier, 13 minutes utiles, claires, agréables.

Marcel Conche philosophe


André Comte-Sponville parle de la philosophie de son vieil ami et professeur, Marcel Conche, au petit fils de ce dernier. 13 minutes lumineuses, humaines, accessibles.
Longtemps professeur de philosophie à la Sorbonne, Marcel Conche poursuit aujourd’hui son œuvre depuis son lieu de retraite. Une œuvre importante (près d’une trentaine de livres régulièrement réédités) qui n’hésite pas à aborder de front les « grandes questions » de l’existence (le destin et la mort, la vérité et le bonheur, le sens ou le non-sens de la vie, le fondement de la morale) ; une œuvre qui traverse toute l’histoire de la philosophie occidentale depuis son origine grecque, en passant par les figures matérialistes et sceptiques de Lucrèce, Pyrrhon, Montaigne ou Nietzsche, et en s’autorisant quelques incursions du côté des sagesses orientales (Lao Tseu) incarne la figure contemporaine d’une sagesse humaine, délivrée des illusions mais ouverte au mystère des choses. 

Sur le chapitre de la foi et du divin, Marcel Conche défend une position qu’il refuse d’assimiler à l’athéisme, bien qu’elle mette en suspens la question de l’existence d’un Dieu transcendant pour orienter la pensée vers une nature universelle et créatrice.

Michel Onfray : "L'islam est un problème"



Le point de vue toujours aussi pertinent de Michel Onfray sur l'islam et sur les religions en général, sur une radio nationale.

Le podcast de l'émission est là >>> : http://podcast.rmc.fr/channel36/20100610_gg_3.mp3

Benoit XVI toujours à coté de la plaque !


Plus de dix mille prêtres venus du monde entier "soutenir le pape" ont assisté, vendredi 11 juin, sur le parvis de la place Saint-Pierre de Rome, à la messe célébrée par Benoît XVI, à l'occasion de la clôture de l'année sacerdotale. Lancé le 16 juin 2009, cet évènement visait à revaloriser l'image du prêtre et à susciter des vocations dans l'église catholique. L'année aura surtout été marquée par la révélation de scandales de pédophilie dans le clergé à travers le monde.

Dans son homélie de vendredi, le pape a de nouveau évoqué ce sujet et, au nom de l'Eglise, mais pour la première fois de manière aussi explicite, demandé "pardon avec insistance à Dieu et aux personnes impliquées". Il a estimé que ces "évènements" obligeaient l'Eglise à "un devoir de purification". Benoît XVI a évoqué les "péchés des prêtres, en particulier à l'égard des petits" et fustigé "les comportements indignes de la vie sacerdotale". A plusieurs reprises ces dernières semaines, le pape a exprimé "sa honte" face à ces scandales.

Benoît XVI a de nouveau promis "de faire tout ce qui est possible pour que de tels abus ne puissent plus jamais survenir", insistant sur la formation et l'accompagnement des prêtres.

Alors que la révélation des scandales de pédophilie avait relancé des débats sur le célibat obligatoire des prêtres, y compris au sein du clergé, le pape a répondu, jeudi, à la question préalablement sélectionnée d'un prêtre, que le célibat constituait "le meilleur antidote contre les scandales causés par nos insuffisances de mortels". Ben voyons ! On devrait peut-être aussi envisager la castration chimique, non ?

Une Ferrari voilée !



La dernière chronique de Stéphane Guillon ... on aime toujours autant !

Le détail qui tue

Le 24 décembre 2007, à quelques kilomètres de la ville d’Aleg, dans le sud-est de la Mauritanie, quatre touristes français qui se rendaient au Burkina Faso sont attaqués par un commando d’Al-Quaida au Maghreb islamique. Bilan ! Trois morts et un blessé grave.

Les trois principaux accusés de cette tuerie ont été jugés à Nouakchott, la capitale, ils viennent d'être condamnés à mort. Ce que nous ne pouvons que déplorer, notamment parce qu'ils pourraient devenir des martyrs. Dans les faits, la peine de mort est officiellement en vigueur en Mauritanie mais n'étant plus appliquée depuis 1987, les détenus seraient de fait condamnés à la perpétuité.

Leurs propos étaient édifiants ! Sidi Ould Sidina, dit « Sidi le dur », estimait qu’il est « légitime de tuer des mécréants » !

Quant à Maarouf Ould Haiba, « l’émir du groupe », il avait le propos plus feutré. Il estimait en effet, que « le meurtre des Français d’Aleg est un détail par rapport aux millions de musulmans qui souffrent de la violence des pays occidentaux ».

C’est fou ce que ces allumés psychopathes de la croyance en dieu (le leur) ont le détail… qui tue !

Qui a dit que la laïcité et l’athéisme étaient des trucs ringards ?